2
Heureux qui pense au pa
uvre et au faible :
le Seigneur le sauve au jo
ur du malheur !
3
Il le protège et le garde en vie, heure
ux sur la terre.
Seigneur, ne le livre pas à la merc
i de l’ennemi !
4
Le Seigneur le soutient sur son l
it de souffrance :
si malade qu’il s
oit, tu le relèves.
5
J’avais dit : « Pitié pour m
oi, Seigneur,
guéris-moi, car j’ai péch
é contre toi ! »
6
Mes ennemis me cond
amnent déjà :
« Quand sera-t-il mort ? son n
om, effacé ? »
7
Si quelqu’un vient me voir, ses prop
os sont vides ;
il emplit son cœur de pensées méchantes,
il sort, et dans la r
ue il parle.
8
Unis contre moi, mes ennem
is murmurent,
à mon sujet, ils prés
agent le pire :
9
« C’est un mal pernicie
ux qui le ronge ;
le voilà couché, il ne pourra pl
us se lever. »
10
Même l’ami, qui av
ait ma confiance
et partageait mon pain, m’a frapp
é du talon.
11
Mais toi, Seigneur, prends piti
é de moi ;
relève-moi, je leur rendr
ai ce qu’ils méritent.
12
Oui, je saur
ai que tu m’aimes
si mes ennemis ne chantent p
as victoire.
13
Dans mon innocence tu m’
as soutenu
et rétabli pour toujo
urs devant ta face.
14
Béni soit le Seigneur,
Die
u d’Israël, *
depuis toujours et pour toujours !
Am
en ! Amen !
Commentaire
Discerner n’est pas juger !
Que seul celui ou celle qui n’a aucune faille, aucun défaut, se permette de juger quelqu’un d’autre ! Impossible, me direz-vous ! Car lors de chacune de nos rencontres, nous avons besoin de nous faire une opinion sur l’autre, ce qui nous permet aussi de nous protéger.
Un chrétien devrait-il donc tout accepter de l’autre ?
Se faire avoir ? Se faire abuser, violer, sans résister, sans mot dire ? Certes non ! Ni naïfs ni simplets, mais simplement bons ! Notre rôle sur cette terre est d’aimer. Et pour cela, nous avons reçu le don de discerner, mettre en lumière ce qui est conforme à la volonté de Dieu et laisser le reste. Quant à juger, confions à Dieu cette opération, car lui seul aime vraiment, ce qui lui donne un regard pur et parfait sur chacun(e).
Mais nous, de quel œil voyons-nous Dieu ? Quelle image avons-nous de lui ? Croyons-nous qu’il puisse nous donner « de bonnes choses » ?
Je me suis surprise à penser que le Seigneur exauçait les prières de tous les hommes, sauf les miennes. Au fond de moi, je n’arrivais pas à croire qu’il m’aimait. Accepter son amour, malgré mes failles et mes faiblesses, voilà qui m’était difficile. Dès lors, pas étonnant que je ne lui demandais rien pour moi ! Je le priais pour les autres et voyais ses exaucements, mais n’osais rien lui demander pour moi.
Découvrir Dieu comme étant celui qui donne « de bonnes choses », même si nos vies ne sont pas faites que de réjouissances, c’est faire confiance à ce Dieu d’amour qui, même au travers d’épreuves et des écueils de nos vies, ne perd jamais de vue le « pour quoi » de notre existence.