2
Je t’aime, Seigne
ur, ma force :
Seigneur, mon r
oc, ma forteresse,
3
Dieu mon libérateur, le roch
er qui m’abrite,
mon bouclier, mon fort, mon
arme de victoire !
4
Lou
ange à Dieu ! †
Quand je fais app
el au Seigneur, *
je suis sauvé de to
us mes ennemis.
~
5
Les liens de la m
ort m’entouraient,
le torrent fat
al m’épouvantait ;
6
des liens inferna
ux m’étreignaient :
j’étais pris aux pi
èges de la mort.
7
Dans mon angoisse, j’appel
ai le Seigneur ;
vers mon Dieu, je lanç
ai un cri ;
de son temple il ent
end ma voix :
mon cri parvi
ent à ses oreilles.
8
La terre tit
ube et tremble, †
les assises des mont
agnes frémissent,
secouées par l’explosi
on de sa colère.
9
Une fumée s
ort de ses narines, †
de sa bouche, un fe
u qui dévore,
une gerbe de charb
ons embrasés.
10
Il incline les cie
ux et descend,
une sombre nu
ée sous ses pieds :
11
d’un kéroub, il f
ait sa monture,
il vole sur les
ailes du vent.
~
12
Il se cache au s
ein des ténèbres †
et dans leurs repl
is se dérobe :
nuées sur nuées, tén
èbres diluviennes.
13
Une lue
ur le précède, †
ses nu
ages déferlent :
grêle et g
erbes de feu.
14
Tonnerre du Seigne
ur dans le ciel, *
le Très-Haut fait entendre sa voix :
grêle et g
erbes de feu.
15
De tous côtés, il t
ire des flèches,
il décoche des éclairs, il rép
and la terreur.
16
Alors le fond des m
ers se découvrit,
les assises du m
onde apparurent,
sous ta voix menaç
ante, Seigneur,
au souffle qu’exhal
ait ta colère.
17
Des hauteurs il tend la m
ain pour me saisir,
il me retire du go
uffre des eaux ;
18
il me délivre d’un puiss
ant ennemi,
d’adversaires plus f
orts que moi.
Commentaire
Questions et réponses…
Nous assistons ici à la première confrontation de Jésus avec les autorités juives (prêtres, anciens, pharisiens, scribes...). Or celles-ci ne convoquent pas Jésus, mais viennent à lui. Il faut y voir la marque d’une perplexité, et non encore d’un projet de polémique ou d’une intention de condamnation. Ce sanhédrin attend une vraie réponse à une question qui ne l’est pas moins : de qui Jésus tient-il son autorité ? De Dieu, des humains, de lui-même… ou de qui ?
La seule réponse possible ne peut venir que de la foi. Les prophètes l’ont expérimenté dans les temps anciens, Jean Baptiste en a fait les frais. Jésus sait donc ce qui l’attend.
Cette question de l’autorité de Jésus reste d’actualité : si nous, nous croyons fermement qu’il est le Fils accomplissant la volonté du Père et porteur en lui de tout ce que Dieu est, il n’en est pas de même pour beaucoup de nos contemporains.
Dans la petite parabole des deux fils, Jésus n’oppose pas les juifs aux païens, mais les tenants de la loi juive à ceux dont la vie n’est pas conforme à cette même loi et qui pourtant, à bien des occasions, accomplissent « l’amour et la miséricorde » que Dieu attend. Le respect de la volonté de Dieu n’est pas forcément là où l’on pense le trouver...
Demandons à Dieu de nous donner force et courage face au défi d’évangélisation que nous lance la société aujourd’hui.