1
Chantez au Seigne
ur un chant nouveau,
car il a f
ait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa m
ain puissante,
il s’est assur
é la victoire.
2
Le Seigneur a fait conn
aître sa victoire
et révélé sa just
ice aux nations ;
3
il s’est rappelé sa fidélit
é, son amour,
en faveur de la mais
on d’Israël ;
la terre tout enti
ère a vu
la vict
oire de notre Dieu.
4
Acclamez le Seigne
ur, terre entière,
sonnez, chant
ez, jouez ;
5
jouez pour le Seigne
ur sur la cithare,
sur la cithare et t
ous les instruments ;
6
au son de la tromp
ette et du cor,
acclamez votre r
oi, le Seigneur !
7
Que résonnent la m
er et sa richesse,
le monde et to
us ses habitants ;
8
que les fleuves b
attent des mains,
que les montagnes ch
antent leur joie,
9
à la face du Seigneur, car il vient
pour gouvern
er la terre, *
pour gouverner le m
onde avec justice
et les pe
uples avec droiture !
Commentaire
Trier – ou aimer?
Trier! Cela fait du bien parfois! Surtout quand il s’agit de déterminer le prochain dont la compagnie nous convient et celui qu’il faut éviter.
Savoir ce qui est juste ou faux, permis ou interdit, beau ou laid, indigène ou étranger.
Trier, c’est aussi ce que le Fils de l’homme semble faire dans ce passage. Il sépare les chèvres des brebis afin de mener les uns au châtiment éternel, les autres à la vie éternelle. De quoi avoir peur!
Oui, le Fils de l’Homme trie, mais en séparant ce qui ne va pas ensemble.
Mais chèvre ou brebis, nous sommes les deux à la fois!
Si «aider autrui» équivaut à être reçus dans le Royaume de Dieu, alors nous y serons accueillis, parce que nous avons tous, un jour ou l’autre, aidé notre prochain.
Si «ne pas être venus en aide à autrui dans le besoin» équivaut à être «jetés dans le feu éternel», alors nous y serons jetés parce qu’il nous est arrivé à tous de ne pas secourir notre prochain, quelles qu’en soient les raisons. Alors?
Alors, puisque nous sommes les deux – chèvre et brebis à la fois – Dieu trie!
Oui, mais en gardant le meilleur et en rejetant le pire.
Le seul jugement que Dieu nous promet est celui de l’amour.
C’est son amour qui nous aidera à entrer dans une dynamique de vie, qui nous permettra à notre tour d’aimer «pratiquement» celles et ceux que nous croiserons en chemin, de reconnaître en chacun d’eux un prochain, un frère ou une soeur que nous traiterons comme nous avions tant souhaité être traités dans des moments difficiles.