12
Ne sois pas loin : l’ang
oisse est proche,
je n’ai pers
onne pour m’aider.
13
Des fauves nombre
ux me cernent,
des taureaux de Bas
an m’encerclent.
14
Des lions qui déch
irent et rugissent
ouvrent leur gue
ule contre moi.
15
Je suis comme l’ea
u qui se répand,
tous mes m
embres se disloquent.
Mon cœur est c
omme la cire,
il fond au milie
u de mes entrailles.
16
Ma vigueur a séch
é comme l’argile,
ma langue c
olle à mon palais.
Tu me mènes à la poussi
ère de la mort. †
17
Oui, des chi
ens me cernent,
une bande de vauri
ens m’entoure.
Ils me percent les m
ains et les pieds ;
18
je peux compt
er tous mes os.
Ces gens me v
oient, ils me regardent. †
19
Ils partagent entre e
ux mes habits
et tirent au s
ort mon vêtement.
20
Mais toi, Seigne
ur, ne sois pas loin :
ô ma force, viens v
ite à mon aide !
21
Préserve ma v
ie de l’épée,
arrache-moi aux gr
iffes du chien ;
22
sauve-moi de la gue
ule du lion
et de la c
orne des buffles.
~
Tu m’
as répondu ! †
Commentaire
Toutes ces lois et règles : pour Qui ? pour quoi ?
« Vous qui fermez l’entrée du royaume des cieux ! »
Le Christ selon l’évangéliste Matthieu reproche aux pharisiens, aveuglés par leur prosélytisme acharné, de ne pas convertir les hommes au vrai Dieu mais à leurs propres idées, soit en en faisant des fanatiques du légalisme rabbinique soit en les faisant désespérer, à cause de cette même intransigeance légaliste, de pouvoir entrer dans le Royaume.
Les portes sont fermées avec des lois et avec des règles sur les lois. Jésus dénonce l’absurdité du système et met le but au centre. Par exemple de faire à Dieu une offrande, peu importe l’autel.
Cela nous invite à réfléchir à la mission. Au but ! Non seulement de ce qu’on fait tous les jours, mais aussi à la mission de notre Eglise.
Qu’est-ce qui est le plus important ?
Voilà la question que Jésus nous pose à tous.
Les paroles que le Seigneur prononce sont fortes. Ce sont des paroles de colère. Elles résonnent en moi comme un cri pour demander la libération de tout ce qui m’entrave, l’ouverture de mon cœur, la disponibilité de celui-ci à laisser à l’Evangile une place dans ma vie, la première, celle qu’il demande. La première place dans ma vie, mais aussi dans notre Eglise et dans le monde – pourvu que j’y travaille !