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1
Quand le Seigneur ramena les capt
ifs à Sion, *
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nous éti
ons comme en rêve !
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2
Alors notre bouche était pl
eine de rires,
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   nous poussi
ons des cris de joie ; â€
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alors on disait parm
i les nations :
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   « Quelles merveilles fait pour e
ux le Seigneur ! » *
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3
Quelles merveilles le Seigne
ur fit pour nous :
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   nous éti
ons en grande fête !
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4
Ramène, Seigne
ur, nos captifs,
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comme les torr
ents au désert.
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5
Qui s
ème dans les larmes
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   moiss
onne dans la joie : â€
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6
il s’en va, il s’en v
a en pleurant,
Â
   il j
ette la semence ; *
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il s’en vient, il s’en vi
ent dans la joie,
Â
   il rapp
orte les gerbes.
Commentaire
«Vous êtes des hommes dont je prends soin.»
Voilà un peuple dans l’errance, perdu au milieu d’un épais brouillard, un peuple anéanti dans son corps et son cœur, un peuple qui n’a plus de repères et qui est à la recherche d’un berger qui sache le conduire par-delà les vallées sombres et obscures.
Et voilà une promesse, celle du Seigneur : il l’a promis, il sera présent à leurs côtés, à chaque instant, chaque minute. Voilà que la nouvelle Jérusalem se laisse entrevoir, la fondation d’un nouveau culte, d’une nouvelle terre, sous la houlette d’un nouveau berger : David.
Même si cela est difficile, il fallait que quelque chose meure pour que renaisse quelque chose de neuf.
Il en est parfois de même dans nos paroisses : certaines communautés s’essoufflent, certains lieux de culte se vident, certains membres perdent espoir.
Il faut parfois laisser les terres «d’Église» en jachère, laisser le temps œuvrer, car le Seigneur nous l’a promis : «Oui, vous les membres de mon troupeau, vous êtes des hommes dont je prends soin, car je suis votre Dieu.»
Seigneur, tu nous donnes de cultiver de petites graines, tels l’espoir, la confiance, la patience et l’amour. Nous remettons ces graines entre tes mains, dans l’attente d’une éclosion, afin qu’elles portent du fruit en abondance comme tu nous l’as promis.