2
Mon Die
u, mon Dieu,
pourquoi m’as-t
u abandonné ? *
Le sal
ut est loin de moi,
loin des m
ots que je rugis.
3
Mon Dieu, j’app
elle tout le jour,
et tu ne r
éponds pas ; *
m
ême la nuit,
je n’ai p
as de repos.
4
Toi, pourt
ant, tu es saint,
toi qui habites les h
ymnes d’Israël !
5
C’est en toi que nos p
ères espéraient,
ils espéraient et tu les d
élivrais.
6
Quand ils criaient vers t
oi, ils échappaient ;
en toi ils espéraient et n’étaient p
as déçus.
7
Et moi, je suis un v
er, pas un homme,
raillé par les gens, rejet
é par le peuple.
8
Tous ceux qui me v
oient me bafouent,
ils ricanent et h
ochent la tête :
9
« Il comptait sur le Seigne
ur : qu’il le délivre !
Qu’il le sauve, puisqu’il
est son ami ! »
10
C’est toi qui m’as tiré du v
entre de ma mère,
qui m’a mis en sûret
é entre ses bras.
11
À toi je fus confi
é dès ma naissance ;
dès le ventre de ma m
ère, tu es mon Dieu.
~
Commentaire
Ne liez pas ! Ne fermez pas !
Deux verbes forts sont présents dans cette longue prise de parole de Jésus. Bien sûr, ses paroles parlent des pharisiens, des scribes.
Elles s’adressent à tous pour mettre en garde.
Et elles s’adressent à nous, aujourd’hui encore, pour nous prévenir d’un danger : la distance qu’on laisse se creuser entre les principes dont nous nous prévalons et les comportements réels que tous peuvent voir et évaluer, rendant grâce à Dieu pour les convergences ou se scandalisant à cause des différences ...
Les pharisiens et scribes lient et mettent des chaînes alors que Dieu est le Libérateur.
Dans toute sa vie, Jésus a délié les gens. Il a délié de la maladie, il a délié de la faute et de la culpabilité. A l’époque, les gens étaient liés par les fardeaux, par toutes les choses qu’il fallait faire pour plaire à Dieu, le but étant d’atteindre la première place. Or pour Jésus, la première place est occupée par Dieu.
Aujourd’hui, alors que les téléréalités promettent d’atteindre la première place, ses paroles demeurent : « Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. »