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2
Mon Dieu, mon Dieu,Â
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3
Mon Dieu, j’appelle tout le jour,Â
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4
Toi, pourtant, tu es saint,Â
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5
C’est en toi que nos pères espéraient,Â
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6
Quand ils criaient vers toi, ils échappaient ;Â
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7
Et moi, je suis un ver, pas un homme,Â
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8
Tous ceux qui me voient me bafouent,Â
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9
« Il comptait sur le Seigneur : qu’il le délivre !Â
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10
C’est toi qui m’as tiré du ventre de ma mère,Â
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11
À toi je fus confié dès ma naissance ;Â
Commentaire
Ne liez pas ! Ne fermez pas !
Deux verbes forts sont présents dans cette longue prise de parole de Jésus. Bien sûr, ses paroles parlent des pharisiens, des scribes.
Elles s’adressent à tous pour mettre en garde.
Et elles s’adressent à nous, aujourd’hui encore, pour nous prévenir d’un danger : la distance qu’on laisse se creuser entre les principes dont nous nous prévalons et les comportements réels que tous peuvent voir et évaluer, rendant grâce à Dieu pour les convergences ou se scandalisant à cause des différences ...
Les pharisiens et scribes lient et mettent des chaînes alors que Dieu est le Libérateur.
Dans toute sa vie, Jésus a délié les gens. Il a délié de la maladie, il a délié de la faute et de la culpabilité. A l’époque, les gens étaient liés par les fardeaux, par toutes les choses qu’il fallait faire pour plaire à Dieu, le but étant d’atteindre la première place. Or pour Jésus, la première place est occupée par Dieu.
Aujourd’hui, alors que les téléréalités promettent d’atteindre la première place, ses paroles demeurent : « Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. »