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2
Dieu, nous avons entendu dire, †Â
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3
Toi, par ta main, tu as dépossédé les nations, †Â
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4
Ce n’était pas leur épée qui possédait le pays, †Â
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5
Toi, Dieu, tu es mon roi, *Â
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6
avec toi, nous battions nos ennemis ;Â
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7
Ce n’est pas sur mon arme que je compte,Â
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8
Tu nous as donné de vaincre l’adversaire,Â
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9
Dieu était notre louange, tout le jour :Â
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10
Maintenant, tu nous humilies, tu nous rejettes,Â
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11
Tu nous fais plier devant l’adversaire,Â
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12
Tu nous traites en bétail de boucherie,Â
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13
Tu vends ton peuple à vil prix,Â
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14
Tu nous exposes aux sarcasmes des voisins,Â
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15
Tu fais de nous la fable des nations ;Â
Commentaire
Ce que Dieu n’a pas planté est mauvaise herbe…
Les paroles de Jésus sont sans appel – celle qui intitule ce commentaire (v. 13) comme celle du v. 11 et de son développement plus bas : «Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’être humain, mais c’est ce qui en sort.» Avec leur tradition, les pharisiens ont «annulé la Parole de Dieu». La manière de penser de Jésus est radicalement différente : c’est l’entier de l’être humain que Dieu revendique ! De cette certitude, je dois me pénétrer. Elle devient une logique appelée à grandir en moi, comme une graine plantée par Dieu, qui a ma vie pour terreau. Je suis appelé à me laisser transformer de l’intérieur pour vivre la radicalité de l’amour de Dieu. Ce que le Christ propose, c’est de vivre en cohérence : Réconcilier ce que je pense, ce que je ressens et ce que je fais est le programme de toute une vie !
A la suite de l’enseignement de Jésus, les premiers chrétiens ont peu à peu abandonné les règles juives pour vivre la radicalité de l’amour du prochain. Aimer, c’est certainement plus exigeant que toutes les règles rituelles ! Mes règles de vie, mes choix, mes habitudes ne doivent jamais être des buts en soi, mais des moyens de vivre ma vie en cohérence avec l’amour de Dieu.