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Garde-moi comme la prunelle de l’œil ;Â
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9
loin des méchants qui m’ont ruiné,Â
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Ils s’enferment dans leur suffisance ;Â
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Ils sont sur mes pas : maintenant ils me cernent,Â
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comme des lions prêts au carnage,Â
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Lève-toi, Seigneur, affronte-les, renverse-les ;Â
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Que ta main, Seigneur, les exclue d’entre les hommes, *Â
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15
Et moi, par ta justice, je verrai ta face :Â
Commentaire
Vivre la fête !
Avant-hier soir, c’était la fête ! Et à travers ce qu’on peut encore partager des reliefs du repas avec ceux qui n’étaient pas là , c’est encore la fête.
Esaïe aussi annonce une fête, une victoire, le retour triomphant à Jérusalem pour son peuple : « Qu'il est beau de voir venir, franchissant les montagnes, un porteur de bonne nouvelle ! »
Pour moi, ces paroles font écho à l’évangile selon Luc (2,10): « N’ayez pas peur. Oui, je viens vous annoncer une bonne nouvelle qui sera une grande joie pour tout votre peuple. »
Avec Noël, nous sommes entrés dans le temps de la fête, mais quelle fête ?
Le retour des déportés à Jérusalem a eu lieu pour Esaïe, et le Christ est bel et bien né sous l’empereur Auguste, même si on ignore à peu près tout du jour et du lieu de cette naissance. Autrement dit, la « bonne nouvelle » s’est réalisée !
La fête a eu lieu !
Pour nous, il s’agit maintenant de relire nos vies à la lumière de ces événements et de véritablement vivre la fête !
Nous sommes dans l’ère de la fête.
Nous sommes dans cette joie-là , et non pas dans l’attente ou l’angoisse de quelqu’un ou de quelque chose d’autre !
Depuis 2000 ans, les chrétiens sont en fête, parce que depuis 2000 ans, la communion de Dieu et de l’humanité a été accomplie à travers ce tout petit bébé. Pour tout chrétien, il s’agit maintenant de vivre la réalité de cette fête !