27 décembre 2017
Mercredi 27 Décembre 2017
Temps
Temps de Noël
Semaine
Mercredi de l'octave de Noël
Complément
Psaume
Psaume 132 (131)
Pour l’amour de David
Lectures du jour
Sujets de prière
Intentions de prière proposées par le Conseil œcuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d’Eglises réformées (CMER)
Oraison
Seigneur Dieu, tu as appelé des bergers à découvrir, les premiers, la crèche de ton Fils. Nous t’en prions, renouvelle aujourd’hui cette grâce à ton Eglise: que, par la prédication de l’Evangile, les pauvres, les humbles, les oubliés découvrent qu’ils sont chez eux auprès de toi, par Jésus-Christ, notre Seigneur.
A l’occasion de la mémoire de l’évangéliste Jean: Seigneur Jésus, tu as vécu pleinement notre humanité et tu nous as révélé la gloire du Père dans ton incarnation; tu nous as dévoilé ce mystère par ton disciple bien-aimé, l’apôtre Jean; remplis notre cœur d’un amour qui transfigure nos affections humaines et nous conduise à la contemplation de ta personne, vrai Dieu et vrai homme, toi qui règnes pour les siècles des siècles.
Cantique 32-24 (du recueil Alléluia)
Sortez, bergers, de vos retraites
Commentaire
Des marginaux pour un Dieu marginal
Les bergers sont les premiers à recevoir l’annonce de la naissance du Sauveur dans la nuit de Noël. Pourtant, ce sont des hommes simples, méprisés même par le reste du peuple, parce que leur métier les empêche d’accomplir tous les rites et commandements.
Les puissants ne peuvent entendre cette bonne nouvelle, eux qui se fondent sur leur pouvoir ;
Les riches ne peuvent l’entendre, eux qui se fondent sur leurs biens ;
Les scribes ne peuvent l’entendre, eux qui se fondent sur leur savoir ;
Les pharisiens ne peuvent l’entendre, eux qui se fondent sur leur moralité ;
Les bergers ne peuvent se fonder en rien sur eux… et ont donc tout à attendre de Dieu!
Cela nous enseigne aussi beaucoup sur Dieu. Si les bergers sont les premiers à se rendre à Bethléem, c’est parce qu’ils ont immédiatement compris que Dieu leur ressemble! Un Dieu humble reconnu par des hommes humbles, un Dieu pauvre reconnu par des hommes pauvres, un Dieu marginal reconnu par des marginaux, un Dieu nu, couché sur la paille d’une mangeoire, reconnu par des hommes qui n’ont aucun mérite… Qu’en ces jours de Noël, nous puissions abandonner toutes nos richesses fausses, toutes nos pseudo-sécurités, toutes nos assurances trompeuses… pour simplement nous mettre à genoux avec les bergers devant le Dieu qui s’abaisse.