2
Il est grand, le Seigneur, hautem
ent loué, †
dans la v
ille de notre Dieu, *
3
sa sainte montagne, alti
ère et belle,
joie de to
ute la terre.
La montagne de Sion, c’est le p
ôle du monde,
la cit
é du grand roi ; *
4
Dieu se rév
èle, en ses palais,
vr
aie citadelle.
5
Voici que des r
ois s’étaient ligués,
ils avanç
aient tous ensemble ; *
6
ils ont vu, et soud
ain stupéfaits,
pris de pan
ique, ils ont fui.
7
Et voilà qu’un tremblem
ent les saisit :
douleurs de f
emme qui accouche ; *
8
un vent qui so
uffle du désert
a brisé les vaissea
ux de Tarsis.
9
Nous l’avions entend
u, nous l’avons vu
dans la ville du Seigneur, Die
u de l’univers, *
dans la ville de Die
u, notre Dieu,
qui l’affermir
a pour toujours.
10
Dieu, nous reviv
ons ton amour
au milie
u de ton temple. *
11
Ta louange, c
omme ton nom,
couvre l’étend
ue de la terre.
Ta main droite qui d
onne la victoire
12
réjouit la mont
agne de Sion ; *
les villes de Jud
a exultent
dev
ant tes jugements.
13
Longez les remp
arts de Sion,
compt
ez ses tours ; *
14
que vos cœurs s’épr
ennent de ses murs :
contempl
ez ses palais.
Et vous direz aux
âges qui viendront :
15
« Ce Die
u est notre Dieu, *
pour toujo
urs et à jamais,
notre gu
ide pour les siècles. »
Commentaire
Examen des témoins
Jésus et ses adversaires s’entendent au moins sur une chose : l’importance du témoignage extérieur pour comprendre qui est Jésus. Nul ne peut s’auto-attester.
L’évangéliste s’adresse à tous ces chercheurs de Dieu qui ne le reconnaissent pas, en Jésus, l’Envoyé du Père. C’est pour eux que Jésus cite « à la barre » – les écrits johanniques, le 4e évangile et les 3 épîtres, ont en effet une odeur de procès – quatre témoins par ordre d’importance croissante, un de plus que ce que la jurisprudence juive exigeait.
Le premier est le Baptiste. Bien que contesté par les autorités du pays, les chercheurs de Dieu peuvent reconnaître en lui un porteur de la lumière divine qui rend témoignage à la Lumière venue en Jésus.
Le deuxième témoin, ce sont les œuvres que Jésus accomplit, porteuses des paroles et de la volonté du Père lui-même au sujet de Jésus : « Je ne dis que ce que j’ai entendu auprès de mon Père ».
Le troisième est constitué des Ecritures. Se targuant de les connaître très bien, les contradicteurs de Jésus devraient voir qu’elles conduisent prophétiquement à lui.
Le quatrième sera Moïse lui-même (v. 45) et sa Loi qu’ils idolâtrent : « Vous mettez votre espoir en Moïse, mais c’est Moïse qui vous accusera. En effet, si vous croyiez vraiment en Moïse, vous croiriez aussi en moi ! ».
Cette montée en puissance des arguments mêle sincère affection et irritation. C’est l’expression d’une passion déçue qui bute sur le mystère de la décision personnelle et de la liberté que Dieu laisse à l’homme.