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1
Alléluia !Â
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2
Vous, tous ses anges, louez-le,Â
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3
Louez-le, soleil et lune,Â
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4
vous, cieux des cieux, louez-le,Â
℟
5
Qu’ils louent le nom du Seigneur :Â
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6
c’est lui qui les posa pour toujoursÂ
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7
Louez le Seigneur depuis la terre,Â
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8
feu et grêle, neige et brouillard,Â
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9
Les montagnes et toutes les collines,Â
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10
les bêtes sauvages et tous les troupeaux,Â
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11
les rois de la terre et tous les peuples,Â
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12
tous les jeunes gens et jeunes filles,Â
℟
13
Qu’ils louent le nom du Seigneur,Â
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14
il accroît la vigueur de son peuple.Â
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Commentaire
Amen, viens, Seigneur Jésus !
« Je viens ! » C’est une réponse à la prière des croyants de tous les temps. Une réponse aux humains qui espèrent être libérés des puissances qui nient la création ; une réponse à toute cette attente récapitulée dans les derniers versets de l’Apocalypse par la supplique : Viens !
Le Christ n’est toutefois pas le seul à être convoqué. Que celui qui a soif vienne ! Je sais que, toi aussi Seigneur, tu m’attends !
La venue du Christ, Étoile du Matin saluée par les cantiques et décorations de Noël que nous préparons, annonce un jour nouveau, débarrassé des ténèbres. Mais ce jour ne peut advenir que de la rencontre entre deux désirs, celui de Dieu, celui de l’humain. Qui a soif d’une eau, d’une vie différente de celle que lui offre le monde doit lui aussi venir, se mettre en mouvement. « On n’attend pas la fin (des temps) comme on attend qu’il fasse beau» (Pierre Prigent).
Le Christ vient dès maintenant là où il est invité, accueilli. Cette proclamation est grâce et exigence en même temps. Les chrétiens qui, dans leur liturgie, prient : « Viens, Seigneur Jésus ! » font précéder cette prière d’un « Amen ! » (petit mot innocent qui signifie « C’est vrai », « C’est du solide ! »). Ils affirment ainsi que le Christ – personne ni rien d’autre – a le dernier mot sur le monde, sur leur vie ; ils acceptent de ne rien ajouter ou retrancher au message de l’Apocalypse qui déclare sa victoire dès maintenant.