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19
Que cela soit écrit pour l’âge à venir,Â
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20
« Des hauteurs, son sanctuaire, le Seigneur s’est penché ;Â
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21
pour entendre la plainte des captifsÂ
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22
On publiera dans Sion le nom du SeigneurÂ
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23
au rassemblement des royaumes et des peuplesÂ
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24
Il a brisé ma force en chemin,Â
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25
Et j’ai dit : « Mon Dieu,Â
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26
autrefois tu as fondé la terre ;Â
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27
Ils passent, mais toi, tu demeures : †Â
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28
Toi, tu es le même ;Â
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29
Les fils de tes serviteurs trouveront un séjour,Â
Commentaire
Envers et contre tout, en avant avec Dieu !
Faut-il rappeler les armées en bataille, les bouleversements politiques, les crises économiques, les misères sociales du temps où ce texte a été écrit ? Hier Israël, aujourd’hui les chrétiens aux prises avec l’histoire.
Mais pour le prophète, pour le peuple marqué par l'élection, pour nous, engagés dans l'alliance, ces calamités ont des implications spirituelles. Qu'en est-il de la présence de Dieu là où les hommes de sang paraissent faire la loi ? Le bras de Dieu est-il trop court ? Dieu a-t-il renié son alliance ? Non, dit le prophète : dans ces catastrophes, vous avez à faire avec Dieu, un Dieu dont les pensées ne sont pas vos pensées, un Dieu qui confirme l’alliance scellée avec David (v. 3). Le prophète redit le projet irrévocable de Dieu, l’efficacité irrésistible de sa Parole.
Il s'agit de se décider. Chercher Dieu ou le laisser tomber ? L'invoquer ou le délaisser ? Se tourner à nouveau dans sa direction ! Tel est l'appel du prophète, valable aussi en cette année déjà bien entamée, au moment où tant d'hommes et de femmes ignorent Dieu, se détournent de lui, sont ébranlés dans leur foi. Car lui seul est point de repère, source de vie, d'espérance, de courage.
Vous êtes conviés au banquet de l'alliance, à la cène du Seigneur. Là , l'eau de l'Esprit, le pain de la Parole, le vin de la vie sont offerts. Dans une communion renouvelée avec le Vivant, nous entrons dans le plan salutaire de Dieu.