2
Je t’aime, Seigne
ur, ma force :
Seigneur, mon r
oc, ma forteresse,
3
Dieu mon libérateur, le roch
er qui m’abrite,
mon bouclier, mon fort, mon
arme de victoire !
4
Lou
ange à Dieu ! †
Quand je fais app
el au Seigneur, *
je suis sauvé de to
us mes ennemis.
~
5
Les liens de la m
ort m’entouraient,
le torrent fat
al m’épouvantait ;
6
des liens inferna
ux m’étreignaient :
j’étais pris aux pi
èges de la mort.
7
Dans mon angoisse, j’appel
ai le Seigneur ;
vers mon Dieu, je lanç
ai un cri ;
de son temple il ent
end ma voix :
mon cri parvi
ent à ses oreilles.
8
La terre tit
ube et tremble, †
les assises des mont
agnes frémissent,
secouées par l’explosi
on de sa colère.
9
Une fumée s
ort de ses narines, †
de sa bouche, un fe
u qui dévore,
une gerbe de charb
ons embrasés.
10
Il incline les cie
ux et descend,
une sombre nu
ée sous ses pieds :
11
d’un kéroub, il f
ait sa monture,
il vole sur les
ailes du vent.
~
12
Il se cache au s
ein des ténèbres †
et dans leurs repl
is se dérobe :
nuées sur nuées, tén
èbres diluviennes.
13
Une lue
ur le précède, †
ses nu
ages déferlent :
grêle et g
erbes de feu.
14
Tonnerre du Seigne
ur dans le ciel, *
le Très-Haut fait entendre sa voix :
grêle et g
erbes de feu.
15
De tous côtés, il t
ire des flèches,
il décoche des éclairs, il rép
and la terreur.
16
Alors le fond des m
ers se découvrit,
les assises du m
onde apparurent,
sous ta voix menaç
ante, Seigneur,
au souffle qu’exhal
ait ta colère.
17
Des hauteurs il tend la m
ain pour me saisir,
il me retire du go
uffre des eaux ;
18
il me délivre d’un puiss
ant ennemi,
d’adversaires plus f
orts que moi.
Commentaire
Un avant et un après
Avez-vous été baptisée ou baptisé ? Si oui, qu’est-ce que cela a changé dans votre vie? Est-ce que vous vivez en « êtres nouveaux », renouvelés jusqu’au plus profond de votre être?
L’interpellation de notre texte est forte et a de quoi nous secouer, y compris dans nos habitudes ecclésiales. Dans nos Eglises, en Occident, on discoure beaucoup sur Dieu, à propos de Dieu, autour de Dieu. On fait de la théologie, de l’exégèse sérieuse et fondée. Tout cela, c’est bien et beau. Mais quand avons-nous appris à vivre de Dieu dans notre vie quotidienne?
Parfois on a l’impression que rien ne nous distingue des autres humains, des « païens » : nous sommes aussi perdus qu’eux, tâtonnant dans les ténèbres de nos vies, laissant parler en nous toutes sortes de voix discordantes.
Pourtant, nous avons « appris le Christ », c'est-à-dire que nous avons fait le choix de vivre en lui, comme lui. Qu’est-ce que cela veut dire?
Vivre en Christ, c’est faire des choix radicaux, renoncer à de vieilles habitudes pour s’engager sur un autre chemin, avec d’autres valeurs, en particulier celles du non-jugement et de la confiance.
Vivre comme le Christ, c’est choisir de vivre autrement, avec d’autres objectifs, d’autres rythmes. C’est choisir un autre regard sur notre réalité.
Vous voulez des exemples concrets de cette vie en Christ? Paul nous en donnera demain…