13
Ceux qui veulent ma p
erte me talonnent,
ces gens qui ch
erchent mon malheur ;
ils prononcent des par
oles maléfiques,
tout le jour ils rum
inent leur traîtrise.
~
14
Moi, comme un so
urd, je n’entends rien,
comme un muet, je n’ouvre p
as la bouche,
15
pareil à celu
i qui n’entend pas,
qui n’a pas de répl
ique à la bouche.
16
C’est toi que j’esp
ère, Seigneur :
Seigneur mon Dieu, t
oi, tu répondras.
17
J’ai dit : « Qu’ils ne tri
omphent pas,
ceux qui rient de m
oi quand je trébuche ! »
18
Et maintenant, je suis pr
ès de tomber,
ma douleur est toujo
urs devant moi.
19
Oui, j’avo
ue mon péché,
je m’effr
aie de ma faute.
20
Mes ennemis sont f
orts et vigoureux,
ils sont nombreux à m’en voul
oir injustement.
21
Ils me rendent le m
al pour le bien ;
quand je cherche le bi
en, ils m’accusent.
22
Ne m’abandonne jam
ais, Seigneur,
mon Dieu, ne sois p
as loin de moi.
23
Viens v
ite à mon aide,
Seigne
ur, mon salut !
Commentaire
«Quand vous serez entrés au pays promis, vous accomplirez cette cérémonie»
La libération des uns au prix du sang des autres! Nous sommes ici très proches de la croix: sang du premier-né de Dieu versé afin que nous, peuple de Dieu, soyons libérés.
Le sacrifice des Egyptiens n’est pas celui du Christ mais tous les deux sont vécus en vue de la vie, tant est précieuse aux yeux de Dieu celle de son peuple: Israël d’abord, puis l’Eglise, qui se renvoient mutuellement le reflet de leur image.
Toutes les fois que nous célébrons la Sainte Cène, nous vivons le sacrifice du Christ, «unique et parfait», comme dit la liturgie.
L’invocation du Saint-Esprit réalise cette présence d’amour.
Les Juifs, eux, se souviennent, non pas du sacrifice offert par le Christ, mais des sacrifices de différents types offerts au Seigneur.
Par sa mort et sa résurrection, Christ a ouvert un chemin de vie pour la construction duquel nous n’avons plus qu’à apporter notre joie, notre gratitude, un sacrifice de louanges.