2
Il est bea
u de te louer,
Die
u, dans Sion, *
de tenir ses prom
esses envers toi
3
qui éco
utes la prière.
Jusqu’à toi vi
ent toute chair
4
avec son p
oids de péché ; *
nos fautes ont domin
é sur nous :
t
oi, tu les pardonnes.
5
Heureux ton invit
é, ton élu :
il hab
ite ta demeure ! *
Les biens de ta mais
on nous rassasient,
les dons sacr
és de ton temple !
~
6
Ta justice nous rép
ond par des prodiges,
Die
u notre sauveur, *
espoir des horiz
ons de la terre
et des r
ives lointaines.
7
Sa force enrac
ine les montagnes,
il s’ento
ure de puissance ; *
8
il apaise le vac
arme des mers,
le vacarme de leurs flots
et la rume
ur des peuples.
9
Les habitants des bouts du m
onde sont pris d’effroi
à la v
ue de tes signes ; *
aux portes du lev
ant et du couchant
tu fais jaill
ir des cris de joie.
~
10
Tu visites la t
erre et tu l’abreuves,
tu la c
ombles de richesses ; *
les ruisseaux de Die
u regorgent d’eau :
tu prép
ares les moissons.
Ainsi, tu prép
ares la terre,
11
tu arr
oses les sillons ; *
tu aplanis le sol, tu le détr
empes sous les pluies,
tu bén
is les semailles.
12
Tu couronnes une ann
ée de bienfaits ; *
sur ton passage, ruiss
elle l’abondance.
13
Au désert, les pâtur
ages ruissellent, *
les collines déb
ordent d’allégresse.
14
Les herbages se p
arent de troupeaux †
et les plaines se co
uvrent de blé. *
Tout ex
ulte et chante !
Commentaire
Mise en pratique de la foi
La vie chrétienne n’est pas uniquement une affaire de «théologie»: de manière très concrète, elle se traduit par un comportement.
Passer d’une vie sans Christ à une vie en Christ (voir plus haut Ep 4, 20-24) implique un changement de vie et d’attitude dont l’apôtre nous donne quelques exemples.
La réalité de cette nouvelle nature s’expérimente en premier lieu dans les relations: nous sommes «membres les uns des autres». Quelle belle expression! Elle évoque à la fois la solidarité, l’entraide mutuelle et notre responsabilité les uns vis-à-vis des autres. Si, par peur de nos émotions, nous avons laissé le mensonge et le non-dit envahir nos relations, il faut retrouver le courage de la vérité.
La colère est une émotion qui a son droit de cité en nous – elle est même bien souvent nécessaire pour «dynamiser» (!) la vérité et la justice – mais nous ne devons pas la laisser durer, car elle risque de se transformer en amertume ou en désir de vengeance.
Quand le travail est accompli de bon cœur, sans envie de voler ni de tromper, il devient vocation et nous permet de retrouver le sens du partage.
Et puis, il y a nos paroles, parfois si rapides, si promptes à critiquer, à corriger, à culpabiliser et à blesser. Ces paroles qui en disent plus sur notre propre mal-être que sur les défauts des autres.
Vivre en Christ, c’est aussi chasser nos ténèbres intérieures pour retrouver une attitude de bonté, de compassion et de pardon, dont nous sommes toutes et tous capables.
On se prend à rêver de vivre un jour dans une Eglise et dans un monde où tous et toutes se sentiraient membres les uns des autres!