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Seigneur, je n’ai pas le cœur fier2
Non, mais je tiens mon âme3
Attends le Seigneur, Israël, *Temps de l'Avent
Veille de Noël
Intentions de prière proposées par le Conseil œcuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d’Eglises réformées (CMER)
Seigneur,
toute ton Eglise assemblée sur la terre
chante ta venue au milieu de nous.
Accorde-nous la grâce de nous attendre à Toi.
Ouvre nos cœurs et nos esprits
au mystère de ta présence.
A Toi nos louanges aux siècles des siècles.
Louange soit à J.-C.
Commentaire
Attendre
Il est bon que chaque année à nouveau, nous exercions en Eglise l’attente, car elle est l’attitude des croyants par excellence. L’attitude des croyants qui espèrent, encore et toujours. Or attendre, c’est tout simplement espérer activement.
Pour celles et ceux qui croient, c’est-à-dire qui attendent, il n’y a pas de répit.
L’attente passive n’est pas une attente croyante, car attendre, c’est préparer, c’est s’activer, c’est anticiper (v. 6).
Mais attendre, c’est aussi ne pas laisser de répit au Seigneur (v. 7). Jusqu’à ce qu’il se révèle pleinement, jusqu’à ce que la promesse se soit accomplie, «jusqu’à ce qu’il vienne». Continuons à faire appel à lui, à l’espérer inlassablement. C’est ainsi que nous faisons barrage à la déception et aux désillusions.
«Avec le cœur battant des amoureux et des enfants, avec la confiance et le zèle de ceux qui savent que demain nous attend», l’attendre comme une fiancée attend son bien-aimé, ou l’inverse! Dans ce mélange d’excitation et de joie que les enfants connaissent si bien avant Noël.
Même si nous ne sommes plus des enfants, même si nous ne sommes plus amoureux comme au premier jour, nous sommes appelés à nous laisser habiter par la joie qui répond à cette promesse: «Voici ton salut qui vient!»