2
Dieu, tu es mon Dieu,
je te ch
erche dès l’aube : *
mon âme a s
oif de toi ;
après toi langu
it ma chair,
terre aride, altér
ée, sans eau.
3
Je t’ai contempl
é au sanctuaire,
j’ai vu ta f
orce et ta gloire.
4
Ton amour vaut mie
ux que la vie :
tu seras la lou
ange de mes lèvres !
5
Toute ma vie je v
ais te bénir,
lever les mains en invoqu
ant ton nom.
6
Comme par un festin je ser
ai rassasié ;
la joie sur les lèvres, je dir
ai ta louange.
7
Dans la nuit, je me souvi
ens de toi
et je reste des he
ures à te parler.
8
Oui, tu es ven
u à mon secours :
je crie de joie à l’
ombre de tes ailes.
9
Mon âme s’att
ache à toi,
ta main dr
oite me soutient.
Commentaire
Ce qui « tombe du ciel » ou ce qui vient du ciel ?
Nous faisions hier mention de la double tentative des Hébreux pour masquer la faille : se nourrir du passé plutôt que d’accueillir l’inconfort et l’incertitude du présent, ou encore tenter de faire provision de ce que Dieu donne aujourd’hui pour ne pas dépendre de Lui demain (v.20).
Qu’était-ce que la manne ? Il doit s’agir d’une gomme sucrée et comestible que produit en effet un tamaris du Sinaï appelé « mannifera ». Trouver un tel arbuste était une bonne aubaine pour une famille de Bédouins. Mais pour un peuple nombreux, c’est peu de choses. La tradition biblique est partagée sur l’appréciation de cet évènement : nourriture provisoire pour un temps d’épreuve ou émerveillement devant ce que Dieu envoie à point nommé. Pour nous chrétiens, il préfigure Jésus, « Pain vivant descendu du ciel ».
Et ces cailles ? Il est connu que des vols de ces oiseaux traversent le Sinaï dans les semaines qui suivent Pâques. Fatigués, ils s’abattent parfois et on peut les « cueillir » à la main sans effort. Un exaucement surabondant et inespéré. On trouve une autre version de cet épisode sans Nombres 11 : mais alors, le peuple réclame et revendique « De la viande ! » et cela se passe mal … parce que ces cailles-là s’étaient gavées de graines mauvaises pour les humains.
Ceux que Dieu appelle à vivre de son Alliance ne doivent pas en demander plus !...