Mardi 24 Avril 2018

Temps

Temps de Pâques

Semaine

Mardi de la quatrième semaine

Complément

Psaume

Psaume 40 (39), 12-18

Voici, je viens

12
Toi, Seigneur,
 
   ne retiens pas loin de moi ta tendresse ; *
 
que ton amour et ta vérité
 
   sans cesse me gardent !

 
          ~

13
Les malheurs m’ont assailli : *
 
   leur nombre m’échappe !

 
Mes péchés m’ont accablé :
 
   ils m’enlèvent la vue ! *
 
Plus nombreux que les cheveux de ma tête,
 
   ils me font perdre cœur.

14
Daigne, Seigneur, me délivrer ;
 
   Seigneur, viens vite à mon secours ! *

17
Mais tu seras l’allégresse et la joie
 
   de tous ceux qui te cherchent ; *
 
toujours ils rediront : « Le Seigneur est grand ! »
 
   ceux qui aiment ton salut.

18
Je suis pauvre et malheureux,
 
   mais le Seigneur pense à moi. *
 
Tu es mon secours, mon libérateur :
 
   mon Dieu, ne tarde pas !

Lectures du jour

Commentaire

Ressort de confiance

Jésus arrive à Cana. L’officier l’apprend. Son fils est malade. Comment ne pas s’agiter à l’annonce de sa venue ? Le vin de la noce court encore… dans la région. Le centurion a été touché, comme beaucoup d’autres par un prodige de surabondance. Si Jésus a pu se surpasser à ce moment-là, pourquoi ne le ferait-il pas avec son fils ?

C’est tout de même étonnant. Jésus montre une certaine impatience. Comme il dira par ailleurs. Vous me cherchez parce que vous avez mangé (Jn 6,26). La quête du Dieu magicien. Paravent de toutes les souffrances. Distributeur automatique de bonheur. L’officier n’en démord pas. « Descends avant qu’il meure ! » Et Jésus l’expédie: « Va, ton fils vit. » Décidément, il ne s’attarde pas trop.

Avec la même conviction qu’il a eue pour réclamer l’attention et la bienveillance de Jésus, l’officier repart. Pas l’ombre d’un doute. Il a cru. C’est le miracle de la foi qui déplace les montagnes. Pas de crainte. La peur de la maladie et de la mort vaincues. En chemin, de retour chez lui, la bonne nouvelle viendra à sa rencontre.

Sujets de prière

Oraison

Dieu de miséricorde,
tu renouvelles la foi de ton peuple
en ces semaines du temps pascal.
Nous t’en prions,
donne-nous de répondre toujours mieux
à la vocation que tu nous adresses,
par Celui qui nous appelle dès ce monde
à la vie qui n’aura pas de fin,
Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur.

Cantique 47-01 (du recueil Alléluia)

Je n'ai plus rien à craindre