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Toi, Seigneur,13
Les malheurs m’ont assailli : *14
Daigne, Seigneur, me délivrer ;17
Mais tu seras l’allégresse et la joie18
Je suis pauvre et malheureux,Temps de Pâques
Mardi de la quatrième semaine
Intentions de prière proposées par le Conseil œcuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d’Eglises réformées (CMER)
Dieu de miséricorde,
tu renouvelles la foi de ton peuple
en ces semaines du temps pascal.
Nous t’en prions,
donne-nous de répondre toujours mieux
à la vocation que tu nous adresses,
par Celui qui nous appelle dès ce monde
à la vie qui n’aura pas de fin,
Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur.
Je n'ai plus rien à craindre
Commentaire
Ressort de confiance
Jésus arrive à Cana. L’officier l’apprend. Son fils est malade. Comment ne pas s’agiter à l’annonce de sa venue ? Le vin de la noce court encore… dans la région. Le centurion a été touché, comme beaucoup d’autres par un prodige de surabondance. Si Jésus a pu se surpasser à ce moment-là, pourquoi ne le ferait-il pas avec son fils ?
C’est tout de même étonnant. Jésus montre une certaine impatience. Comme il dira par ailleurs. Vous me cherchez parce que vous avez mangé (Jn 6,26). La quête du Dieu magicien. Paravent de toutes les souffrances. Distributeur automatique de bonheur. L’officier n’en démord pas. « Descends avant qu’il meure ! » Et Jésus l’expédie: « Va, ton fils vit. » Décidément, il ne s’attarde pas trop.
Avec la même conviction qu’il a eue pour réclamer l’attention et la bienveillance de Jésus, l’officier repart. Pas l’ombre d’un doute. Il a cru. C’est le miracle de la foi qui déplace les montagnes. Pas de crainte. La peur de la maladie et de la mort vaincues. En chemin, de retour chez lui, la bonne nouvelle viendra à sa rencontre.