28
Tu donnes : e
ux, ils ramassent ;
tu ouvres la m
ain : ils sont comblés.
29
Tu caches ton vis
age : ils s’épouvantent ;
tu reprends leur souffle, ils expirent
et reto
urnent à leur poussière.
30
Tu envoies ton so
uffle : ils sont créés ;
tu renouvelles la f
ace de la terre.
31
Gloire au Seigne
ur à tout jamais !
Que Dieu se réjou
isse en ses œuvres !
32
Il regarde la t
erre : elle tremble ;
il touche les mont
agnes : elles brûlent.
33
Je veux chanter au Seigne
ur tant que je vis ;
je veux jouer pour mon Die
u tant que je dure.
34
Que mon poème lui s
oit agréable ;
moi, je me réjou
is dans le Seigneur.
35
Que les pécheurs dispar
aissent de la terre !
Que les imp
ies n’existent plus !
Bénis le Seigne
ur, ô mon âme !
Commentaire
Une greffe prometteuse
Dans ces lignes, on sent surgir les conflits potentiels entre chrétiens d'origine juive et d'origine païenne.
Que faut-il comprendre de la parabole de l'olivier?
D'abord, que le tronc et les racines sont toujours les mêmes. Ils sont le passage obligé et naturel de la sève qui nourrit l'arbre et lui permet de porter du fruit. Il n'y a donc pas lieu de les rejeter, même au motif qu’ils ne reconnaissent pas Jésus-Christ.
Ensuite, qu'il n'y a pas gloire à tirer d’avoir été greffé. Certes, le jardinier greffe une branche en espérant qu'elle porte du fruit, mais ce n'est pas le greffon qui a décidé qu'il serait greffé ni qui a fait le travail de greffer. D'ailleurs, on peut toujours émonder un greffon qui ne donne pas satisfaction!
Enfin, et là Paul pousse la parabole un peu loin, une branche coupée pourrait être à nouveau greffée à condition d'avoir guéri de son infidélité.
Cette dernière note indique deux choses : L'une, que nous avons déjà rencontrée, est la notion de retour, de conversion. L'accueil par Dieu est encore possible. L'autre, c'est que la branche n'est plus la même. La branche greffée ne revient pas à son statut d'avant, mais s'intègre au plant porte-greffe en une nouveauté de vie. Il y a donc encore moins de raisons d'en faire une occasion d’orgueil pour les uns, de jalousie pour les autres, donc de conflit!
Ici, Paul invite chacune et chacun à accueillir son frère et sa sœur dans la foi en fonction de la relation actuelle qu'ils vivent avec Dieu, pas de leur passé … même tumultueux.