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Les cieux proclament la gloire de Dieu,3
Le jour au jour en livre le récit4
Pas de paroles dans ce récit,5
mais sur toute la terre en paraît le message6
tel un époux, il paraît hors de sa tente,7
Il paraît où commence le ciel, †Temps du carême
Jeudi de la troisième semaine
Intentions de prière proposées par le Conseil œcuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d’Eglises réformées (CMER)
Dieu tout-puissant,
qui nous as enseigné
que nous ne sommes vraiment libres
que lorsque notre volonté se confond avec la tienne,
aide-nous à acquérir cette liberté
en étant joyeusement soumis à ta volonté
et en marchant toujours
dans la voie que tu nous as tracée
en Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur.
Comme un souffle fragile
Commentaire
Jérémie chez le potier
Quelle belle image !
Un potier n’arrive pas à réaliser son idée. Il pourrait se fâcher, jeter l’argile par terre, détruire, abandonner. Mais non, il continue jusqu’à ce qu’il arrive à son but.
Comment ne pas voir dans cette image Dieu, le grand potier du monde qui, sans se lasser et malgré ses déceptions essaie toujours à nouveau de modeler son peuple, pour qu’il soit son œuvre et revienne à lui ?
Dieu le souligne : « J’agis envers mon peuple comme ce potier ». Il peut donner vie, il peut détruire aussi. Il est libre de ses réactions. Mais l’homme l’est également. Et voici tout le défi ! Si l’homme refuse de se laisser modeler par le Seigneur, c’est sa liberté … mais son malheur aussi, car en Dieu seul réside notre bonheur !
Ce que l’on peut retenir de ce texte, au-delà des menaces de punition et d’abandon divins, ce sont les appels à la conversion. Dès qu’Israël se repent, Dieu lui pardonne. Il garde beaucoup d’amour malgré la virulence des mots. Ce texte me fait penser à un père déçu du comportement de son enfant, mais prêt au pardon et au changement.
Et enfin, il nous rappelle que, nonobstant cette parabole de l’argile et du potier, nous ne sommes pas pour autant dans la main de Dieu comme des marionnettes. Libres nous sommes, de cette liberté dangereuse et merveilleuse qui nous permet de faire des choix. Vais-je accepter d’être modelé par Dieu, participant avec lui à ma genèse, ou non ?