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2
À toi, Dieu, nous rendons grâce ; †Â
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3
« Oui, au moment que j’ai fixé,Â
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4
Que s’effondrent la terre et ses habitants :Â
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5
« Aux arrogants, je dis : Plus d’arrogance !Â
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6
Ne levez pas votre front contre le ciel,Â
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7
Ce n’est pas du levant ni du couchant,Â
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8
Non, c’est Dieu qui jugera :Â
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9
Le Seigneur tient en main une coupeÂ
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10
Et moi, j’annoncerai toujoursÂ
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11
« Je briserai le front des impies, *Â
Commentaire
Plus rien n’est comme avant…
Ne vous est-il jamais arrivé de penser que le monde change très vite ? Que ce que nous pensions acquis, sûr, est ébranlé ? Plus rien n’est comme avant.
Avant… c’est quand j’étais jeune, quand le monde semblait plus frais, les temples plus pleins, les jeunes (dont j’étais !) plus assidus, les chrétiens plus fervents. Avant, on achetait des vêtements qu’on gardait au moins dix ans, des machines à laver inusables, des livres précieux.
Avant… c’est quand les choses avaient de la valeur, vraiment. Et l’on se rend compte que chaque génération est nostalgique d’un «avant» ou d’un «autrefois» !
Tout change, tout se dévalorise, plus rien n’est pareil. Est-ce que les premiers chrétiens se faisaient les mêmes réflexions un brin nostalgiques ? Possible… Mais voilà que l’évangéliste Jean rapporte des paroles de Jésus qui semblent la stabilité même: «Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Ce n’est pas à la manière du monde que je la donne…»
La paix que donne le Christ n’est pas un produit de consommation courante, précieux, voire indispensable aujourd’hui, et qui est dévalorisé demain. Elle est ce qui reste quand tout passe, le cadeau qui résiste à l’épreuve, toutes les épreuves. Elle bannit la crainte quand la vie se fait trop lourde.