Â
1
Auprès du Seigne
ur j’ai mon refuge.â€
Â
Comment pouvez-vo
us me dire :
Â
oiseaux, fuy
ez à la montagne !
Â
2
Voici que les méch
ants tendent l’arc : â€
Â
ils ajustent leur fl
èche à la corde
Â
pour viser dans l’ombre l’h
omme au cœur droit.
Â
3
Quand sont ruin
ées les fondations,
Â
que peut f
aire le juste ?
Â
4
Mais le Seigneur, dans son t
emple saint, â€
Â
le Seigneur, dans les cie
ux où il trône,
Â
garde les yeux ouv
erts sur le monde.
Â
Il voit, il scr
ute les hommes ; â€
Â
5
le Seigneur a scruté le j
uste et le méchant :
Â
l’ami de la viol
ence, il le hait.
Â
6
Il fera pleuvoir ses fléa
ux sur les méchants, â€
Â
feu et soufre et v
ent de tempête ;
Â
c’est la coupe qu’ils aur
ont en partage.
Â
7
Vraiment, le Seigne
ur est juste ; â€
Â
il aime to
ute justice :
Â
les hommes droits le verr
ont face à face.
Commentaire
Quelle amitié pour le monde ?
" Dieu désire jalousement l'esprit qu'il a fait habiter en nous. "
Rappel d'une convocation : Nous serions redevables de la vie qui nous a été donnée, sommés, au final de rendre des comptes quant à ce que nous aurons fait de nos vies.
Aux convoitises et jalousies humaines, l'épître oppose cette jalousie divine qui nous convoque, nous revendique. L'apôtre nous rappelle qu'il n'y a de véritables possessions que pour ceux qui se laissent posséder par Dieu ! Cette revendication première oriente le désir du croyant et l'inscrit dans une solidarité foncière avec les autres : seule amitié pour le monde qui tienne.
Ainsi lorsque nous répondons présents, en nous réclamant de Dieu, impossible de nous ériger en juge d'autrui sans outrepasser nos prérogatives, sans faillir à notre responsabilité humaine.
Jésus employait l'image de la paille et de la poutre : " Qu'as-tu à regarder la paille qui est dans l'œil de ton frère ? Et la poutre qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas ? " (voir Mt 7,3).
Invitation à un regard sur le prochain empreint de la conscience que nous sommes faits de la même pâte humaine, objets des mêmes tentations et passions.