1
De tout mon cœur, Seigne
ur, je te rends grâce :
tu as entendu les par
oles de ma bouche.
Je te chante en prés
ence des anges,
2
vers ton temple sacr
é, je me prosterne.
Je rends grâce à ton nom pour ton amo
ur et ta vérité,
car tu élèves, au-dessus de tout, ton n
om et ta parole.
3
Le jour où tu répond
is à mon appel,
tu fis grandir en mon
âme la force.
4
Tous les rois de la t
erre te rendent grâce
quand ils entendent les par
oles de ta bouche.
5
Ils chantent les chem
ins du Seigneur :
« Qu’elle est grande, la gl
oire du Seigneur ! »
6
Si haut que soit le Seigneur, il v
oit le plus humble ;
de loin, il reconn
aît l’orgueilleux.
7
Si je marche au milieu des ang
oisses, tu me fais vivre,
ta main s’abat sur mes ennem
is en colère.
Ta droite me r
end vainqueur.
8
Le Seigneur fait to
ut pour moi !
Seigneur, étern
el est ton amour :
n’arrête pas l’œ
uvre de tes mains.
Commentaire
La fin du monde ? Un commencement !
Nous attendons des cieux nouveaux !
Une terre nouvelle ! La justice !
Voilà la promesse.
Elle est bien plus belle, elle offre surtout de bien plus heureuses perspectives que celles des gens qui, parlant de fin du monde, nous laissent devant un champ de ruines, avec, sur les épaules, des brantes d’accusations, de culpabilité et de regrets.
L’apôtre, l’Evangile, Dieu somme toute, nous conduisent à un seuil depuis lequel nous pouvons contempler déjà ce monde promis par le Père, accompli par le Fils et révélé par l’Esprit. Quelle merveille !
Cette vision nous invite à la précaution, au discernement, à la fermeté, à la «patience impatiente» de ceux qui savent où ils vont.
Non, l’Apocalypse n’est pas synonyme de cataclysme, mais il dessine au contraire une fenêtre ouverte sur une vie nouvelle. Notre vocation est celle des ouvreurs de fenêtres, afin que l’air frais de l’Esprit souffle vigoureusement sur l’Eglise, et de là sur le monde qui nous porte et nous entoure.