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Écoute, ma fille, regarde et tends l’oreille ;12
le roi sera séduit par ta beauté.13
Alors, fille de Tyr, les plus riches du peuple,14
Fille de roi, elle est là, dans sa gloire,15
on la conduit, toute parée, vers le roi.16
on les conduit parmi les chants de fête :17
À la place de tes pères se lèveront tes fils ;18
Je ferai vivre ton nom pour les âges des âges :
Commentaire
Dieu n’est pas un étranger.
Il n’est pas loin de nous. Il n’est pas au-dessus de nous, dans un ciel inaccessible. Il est tout près… en nous, avec nous. Voilà ce qu’explique Jésus à ses disciples qui n’y comprennent plus rien ! Il a éveillé en eux une joie et une espérance nouvelles. Il est pour eux la porte qui mène au Père, la lumière du monde, le pain de vie qui nourrit leur âme et l’eau vive qui la fait chanter. Mais voilà qu’il leur annonce sa mort, et ils se sentent déjà abandonnés.
Comme nous les comprenons !
Où est l’eau vive quand nous avons soif ?
Où sont l’espérance et la consolation quand nous sommes dans la peine ?
Où est Dieu quand nos vies sont obscurcies par le deuil, les soucis ou le doute ?
Jésus fait ici deux promesses à celles et ceux qui lui prêtent oreille. La première, c’est le don d’un Consolateur qui «prendra le relais» quand lui, Jésus, ne sera plus physiquement parmi les hommes.
Le Consolateur, c’est celui que nous appelons Saint-Esprit et que nous invoquons pour faire vivre en nous la Parole de Dieu. Sans la présence de l’Esprit, nos actes de piété, nos engagements de foi n’auraient aucun sens. La deuxième promesse du Seigneur est que, si nous vivons dans l’amour, nous ne serons jamais séparés de lui. S’il peut nous arriver de nous sentir loin de Dieu, tristes ou perdus, nous ne sommes jamais séparés de lui tant que nous aimons nos sœurs et nos frères, notre prochain et notre lointain.