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Heureux le peuple qui connaît l’ovation !17
tout le jour, à ton nom il danse de joie,18
Tu es sa force éclatante ;19
Oui, notre roi est au Seigneur ;20
Autrefois, tu as parlé à tes amis,21
« J’ai trouvé David, mon serviteur,22
et ma main sera pour toujours avec lui,23
« L’ennemi ne pourra le surprendre,24
j’écraserai devant lui ses adversaires25
« Mon amour et ma fidélité sont avec lui,26
j’étendrai son pouvoir sur la mer27
« Il me dira : Tu es mon Père,28
Et moi, j’en ferai mon fils aîné,29
« Sans fin je lui garderai mon amour,30
je fonderai sa dynastie pour toujours,
Commentaire
L’impossible jugement?
Pressés de toutes parts d’effacer des consciences populaires l’image d’un Dieu terrible et vengeur, nous sommes embarrassés lorsque, dans l’Evangile qui est Bonne Nouvelle, Jésus parle de jugement! Il y a tant de culpabilité derrière ce mot, véhiculée par la culture, l’histoire de l’art et des doctrines, et même le catéchisme et une certaine lecture de la Bible.
Nous préférons l’image d’un Dieu compatissant et réconfortant à celle d’un juge.
Pourtant le jugement est partout. Nous ne cessons d’être jugés et de juger. De plus, nous revendiquons le droit d’être à nous-mêmes nos propres juges. Et le poids de cette terrible responsabilité finit par nous écraser.
En fait, pour vivre pleinement notre vie et développer les dons qui nous sont propres, nous avons besoin d’une parole extérieure avec laquelle nous pouvons dialoguer et nous construire. Nous avons besoin d’une instance bienveillante mais sans complaisance qui nous structure. D’un référentiel ultime auquel nous puissions nous adresser quand toutes les paroles humaines nous détruisent. Nous avons besoin d’un juge extérieur. Tant qu’à faire, je préfère qu’il s’agisse du Christ – lui qui est venu sauver ce qui était perdu. Un juge qui me dise de façon bienveillante et aidante: «Voilà ce qui ne va pas chez toi.»
Un juge qui commence par me dire qu’il m’aime et me montrer ce qu’il y a de positif en moi.