Â
27
Évite le mal, fais ce qui est bien,Â
Â
28
car le Seigneur aime le bon droit,Â
Â
Â
Â
29
Les justes posséderont la terreÂ
Â
30
Les lèvres du juste redisent la sagesseÂ
Â
31
La loi de son Dieu est dans son cÅ“ur ;Â
Â
32
Les impies guettent le juste,Â
Â
33
Mais le Seigneur ne saurait l’abandonnerÂ
Â
34
Espère le Seigneur,Â
Â
Â
Â
35
J’ai vue l’impie dans sa puissanceÂ
Â
36
Il a passé, voici qu’il n’est plus ;Â
Â
37
Considère l’homme droit, vois l’homme intègre :Â
Â
38
Les pécheurs seront tous déracinés,Â
Â
39
Le Seigneur est le salut pour les justes,Â
Â
40
Le Seigneur les aide et les délivre,Â
Â
Commentaire
Une porte toujours ouverte
Double record pour le règne de Manassé : celui de la longueur (55 ans) et celui de la cruauté. Non content de sacrifier aux idoles, il brûle ses propres fils (33, 6). Cette durée de règne exceptionnelle, malgré le comportement de ce roi, a pour explication possible la patience de Dieu présente tout au travers des livres des Chroniques.
Dieu a parlé à Manassé et à son peuple. Ils n’y font pas attention (v. 10). Dieu emploie alors le langage des chaînes et de la déportation. Celui-ci suscite, tardivement, une écoute attentive, puis un retour à Dieu et à Jérusalem.
L’histoire de Manassé dont le nom signifie «oubli» montre que Dieu peut changer le cœur des plus endurcis. Elle est porteuse d’un immense encouragement : même dans des circonstances désespérantes, le salut reste une porte toujours ouverte.