Mercredi 21 Février 2018

Temps

Temps du carême

Semaine

Mercredi de la première semaine

Complément

Psaume

Psaume 9a

Tu as jugé avec justice

2
De tout mon cœur, Seigneur, je rendrai grâce,
 
je dirai tes innombrables merveilles ;
3
pour toi, j’exulterai, je danserai,
 
je fêterai ton nom, Dieu Très-Haut.

4
Mes ennemis ont battu en retraite,
 
devant ta face, ils s’écroulent et périssent.
5
Tu as plaidé mon droit et ma cause,
 
tu as siégé, tu as jugé avec justice.

6
Tu menaces les nations, tu fais périr les méchants,
 
à tout jamais tu effaces leur nom.
7
L’ennemi est achevé, ruiné pour toujours,
 
tu as rasé des villes, leur souvenir a péri.

8
Mais il siège, le Seigneur, à jamais :
 
pour juger, il affermit son trône ;
9
il juge le monde avec justice
 
et gouverne les peuples avec droiture.

10
Qu’il soit la forteresse de l’opprimé,
 
sa forteresse aux heures d’angoisse :
11
ils s’appuieront sur toi, ceux qui connaissent ton nom ;
 
jamais tu n’abandonnes, Seigneur, ceux qui te cherchent.

12
Fêtez le Seigneur qui siège dans Sion,
 
annoncez parmi les peuples ses exploits !
13
Attentif au sang versé, il se rappelle,
 
il n’oublie pas le cri des malheureux.

14
Pitié pour moi, Seigneur,
 
 vois le mal que m’ont fait mes adversaires, *
 
toi qui m’arraches aux portes de la mort ;
15
et je dirai tes innombrables louanges
 
 aux portes de Sion, *
 
je danserai de joie pour ta victoire.

16
Ils sont tombés, les païens, dans la fosse qu’ils creusaient ;
 
aux filets qu’ils ont tendus, leurs pieds se sont pris.
17
Le Seigneur s’est fait connaître : il a rendu le jugement,
 
il prend les méchants à leur piège.

18
Que les méchants retournent chez les morts,
 
toutes les nations qui oublient le vrai Dieu !
19
Mais le pauvre n’est pas oublié pour toujours :
 
jamais ne périt l’espoir des malheureux.

20
Lève-toi, Seigneur : qu’un mortel ne soit pas le plus fort,
 
que les nations soient jugées devant ta face !
21
Frappe-les d’épouvante, Seigneur :
 
que les nations se reconnaissent mortelles !

Lectures du jour

Commentaire

Croire et agir


Ce sont sans aucun doute les lignes de l'épître les plus commentées depuis la Réforme, tellement elles semblent se démarquer de la théologie de Paul qu'on pourrait résumer ainsi : être sauvé par la foi seule et non par les œuvres.
A la différence de Paul, Jacques n'oppose pas " la foi en Christ " aux " œuvres de la loi ". Il insiste au contraire sur la complémentarité de la foi et des actes, de cette foi qui n'est donc pas une simple adhésion de l'intelligence à une manière de comprendre Dieu, mais bien un cheminement, en actes, à la suite du Christ. D'où l'importance des " œuvres " !
L'exemple donné, celui d'une personne qui a faim et à qui l'on dit : " va en paix... " est tout à fait parlant. Son besoin premier n'est pas reconnu puisqu'on ne lui donne rien à manger. On est alors bien loin de l'action du Dieu de la Bible, qui nourrit largement et rassasie !
Jacques insiste : une déclaration de foi reste vide si elle ne s'enracine pas dans une relation vivante au Christ, et donc dans une pratique.
La foi est agissante en l'être humain - comme elle l'a été chez Abraham ou Rahab - ou elle n'est pas !

Alors oui, nous sommes appelés à unifier notre vie par la foi et les œuvres, non pas pour monnayer quoi que ce soit, mais bien pour répondre à l'amour premier dont Dieu nous a aimés, un amour qui agit !

Sujets de prière

Oraison

O Dieu,
tu as fait de tous ceux qui,
dans la communion du Christ ressuscité,
sont nés de nouveau,
un peuple de rois et de prêtres;
accorde-nous donc la grâce de vouloir
et la force d’accomplir ce que tu nous demandes,
afin que pour nous,
la foi du cœur et les actes ne soient
qu’une seule et même chose;
au nom de ton Fils bien-aimé,
Jésus-Christ, notre Sauveur.

Cantique 46-07 (du recueil Alléluia)

Que notre amour se montre