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27
Évite le mal, fais ce qui est bien,Â
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28
car le Seigneur aime le bon droit,Â
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29
Les justes posséderont la terreÂ
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30
Les lèvres du juste redisent la sagesseÂ
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31
La loi de son Dieu est dans son cÅ“ur ;Â
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32
Les impies guettent le juste,Â
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33
Mais le Seigneur ne saurait l’abandonnerÂ
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34
Espère le Seigneur,Â
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35
J’ai vue l’impie dans sa puissanceÂ
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36
Il a passé, voici qu’il n’est plus ;Â
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37
Considère l’homme droit, vois l’homme intègre :Â
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38
Les pécheurs seront tous déracinés,Â
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39
Le Seigneur est le salut pour les justes,Â
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40
Le Seigneur les aide et les délivre,Â
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Commentaire
« Y’a d’la joie ! »
A la veille de la Deuxième Guerre mondiale, Charles Trenet chantait: « Y’a d’la joie ! », prenant courageusement le contre-pied de la morosité de son temps.
Paul commence avec le même appel sa grave exhortation : « Réjouissez-vous dans le Seigneur ! » Personne ne peut se réjouir sur commande, il est vrai. Pourtant nous pouvons vivre la foi chrétienne, ou comme un événement de joie, ou comme un sujet compliqué. C’est de manière spontanée que la joie nous monte au cœur, induite par une compréhension juste de la Bonne Nouvelle.
La joie et la foi chrétienne s’appellent, s’attirent, s’interpénètrent. Le repas du Seigneur est un repas joyeux, Pâques est une fête de la joie, écouter la Parole de Dieu est source de joie profonde, la venue de Jésus dans le monde est annoncée comme une grande joie. Difficile de garder le cap de cette joie dans les tristesses existentielles ou l’expérience quotidienne d’une vie pénible.
Pourtant Paul, en prison, trouve moyen de placer le mot « joie » 16 fois dans les 4 chapitres de sa lettre.
La joie évangélique n’est pas l’absence ou la levée des écueils dans la vie. Mais elle irradie celle-ci d’une espérance imprenable qui apporte cette force joyeuse.
Aujourd’hui, laissez-vous porter par la joie de l’Evangile, par cette Bonne Nouvelle à nous tout exprès destinée, plus forte que toutes les mauvaises nouvelles que notre oreille sera forcée d’entendre …