Â
2
Dieu s’est fait connaître en Juda ;Â
Â
3
À Salem il a fixé sa tente,Â
Â
4
Ici, il a brisé les traits de l’arc,Â
Â
5
Magnifique, toi, tu resplendisÂ
Â
6
Les voici dépouillés, ces guerriers,Â
Â
7
Sous ta menace, Dieu de Jacob,Â
Â
8
Toi, tu es le redoutable !Â
Â
9
Des cieux, tu prononces le verdict ;Â
Â
10
quand Dieu se lève pour juger,Â
Â
11
La colère des hommes te rend gloireÂ
Â
12
Faites des vÅ“ux et tenez vos promessesÂ
Â
Â
Â
13
Il éteint le souffle des princes,Â
Commentaire
N’ayez de dette envers personne.
S’agit-il d’un conseil financier adressé aux chrétiens de Rome? Et à nous aujourd’hui?
S’agit-il d’une prophétie destinée aux gouvernants et en particulier à ceux de la zone Euro? L’apôtre Paul écrit cette lettre depuis la Grèce! Voit-il en avance ce qui va advenir dans ce pays? Mais Paul n’est pas économiste, ni voyant extralucide. Ce n’est pas de dettes pécuniaires dont il parle ici. C’est dans un sens spirituel qu’il nous parle de dettes.
«N’ayez de dette envers personne.» A ses lecteurs, toujours en quête de salut, Paul affirme par cette image: «Ne soyez redevables de votre salut à aucun être humain. C’est Dieu seul qui compte, c’est lui qui sauve.» Paul reprend ici l’enseignement de Jésus: «N’appelez personne Maître» (Mt 23,9).
En ce qui concerne votre salut, ce qui donne sens à votre vie, vous ne devez rien à aucune puissance humaine. Paul lance ici un appel à une liberté radicale.
Mais il s’agit d’une liberté qui ne nous isole pas.
Au contraire, elle nous relie aux autres.
Il ne s’agit pas d’une liberté qui constitue une fin en soi.
Au contraire, il s’agit d’une vision de la liberté qui est un premier pas vers un chemin de rencontre, une liberté qui nous conduit à aimer.