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31
Ce Dieu a des chemins sans reproche, †Â
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32
Qui est Dieu, hormis le Seigneur ?Â
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33
C’est le Dieu qui m’emplit de vaillanceÂ
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34
Il me donne l’agilité du chamois,Â
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35
il exerce mes mains à combattreÂ
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36
Par ton bouclier tu m’assures la victoire,Â
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37
C’est toi qui allonges ma fouléeÂ
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38
Je poursuis mes ennemis, je les rejoins,Â
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39
je les abats : ils ne pourront se relever ;Â
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40
Pour le combat tu m’emplis de vaillance ;Â
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41
Tu me livres des ennemis en déroute ;Â
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42
Ils appellent ? pas de sauveur !Â
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43
J’en fais de la poussière pour le vent,Â
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44
Tu me libères des querelles du peuple,Â
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45
au premier mot, ils m’obéissent.Â
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46
ces fils d’étrangers capitulent :Â
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47
Vive le Seigneur ! Béni soit mon Rocher !Â
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48
ce Dieu qui m’accorde la revanche,Â
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49
Tu me délivres de tous mes ennemis, †Â
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50
Aussi, je te rendrai grâce parmi les peuples,Â
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51
Il donne à son roi de grandes victoires, *Â
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Commentaire
A table !
Les deux mots de cet ordre doivent rappeler bien des souvenirs à celles et ceux qui ont vécu en famille : cavalcades éperdues des gosses à travers l’appartement, le jardin ou la maison, bousculade devant le lavabo, effervescence autour de la table… Jusqu’à cette petite voix désinvolte qui, encore toute à ses jeux, annonce : « J’arrive dans une minute ! »
Rien de tout cela ici : les invités ne veulent pas venir et vaquent à d’autres occupations, certains se fâchent et passent leur colère sur les serviteurs. Mais ce qui surprend le plus, c’est que du coup, les serviteurs vont chercher tous ceux qui ont envie de venir, bons ou mauvais, même s’ils n’étaient pas invités. Par contre, il reste important d’être habillé pour la circonstance ! Apparemment, l’entrée dans le royaume répond à des critères très précis...
Que signifie donc ce « vêtement de noce » de rigueur (v. 11) ? Au fil des siècles, les réponses ont été diverses : bonne conduite en fonction de la morale du temps, vivre selon les indications du sermon sur la montagne, béatitudes en tête, partir en croisade... Beaucoup d’indications qui sont difficilement vivables, applicables telles quelles aujourd’hui.
Et si nous réglions simplement nos oreilles sur la longueur d’onde de Dieu, à son écoute ? Nous entendrions sa tendresse et son attente à notre égard, son invitation à la joie et au partage.