2
Je n’ai de rep
os qu’en Dieu seul,
mon sal
ut vient de lui.
℟
3
Lui seul est mon roch
er, mon salut,
ma citadelle : je su
is inébranlable.
4
Combien de temps tomberez-vous sur un homme
pour l’ab
attre, vous tous, *
comme un mur qui penche,
une clôt
ure qui croule ?
5
Détruire mon honneur est leur seule pensée : †
ils se pl
aisent à mentir. *
Des lèvres, ils bénissent ;
au fond d’eux-m
êmes, ils maudissent.
6
Je n’ai mon rep
os qu’en Dieu seul ;
oui, mon esp
oir vient de lui.
℟
7
Lui seul est mon roch
er, mon salut,
ma citadelle : je r
este inébranlable.
8
Mon salut et ma gloire
se tro
uvent près de Dieu. *
Chez Dieu, mon refuge,
mon roch
er imprenable !
~
9
Comptez sur lui en tous temps,
vo
us, le peuple. *
Devant lui épanchez votre cœur :
Dieu est pour no
us un refuge.
10
L’homme n’est qu’un souffle,
les fils des h
ommes, un mensonge : *
sur un plateau de balance, tous ensemble,
ils ser
aient moins qu’un souffle.
11
N’allez pas compter sur la fraude
et n’aspirez p
as au profit ; *
si vous amassez des richesses,
n’y mettez p
as votre cœur.
12
Dieu a dit une chose,
deux choses que j’
ai entendues. †
Ceci : que la force est à Dieu ;
13
à toi, Seigne
ur, la grâce ! *
Et ceci : tu rends à chaque homme
sel
on ce qu’il fait.
Commentaire
Il saura apaiser notre faim.
Je suis le pain de vie : Alors même qu’elle est devenue banale à force d’être entendue, cette parole de Jésus a quelque chose d’extravagant.
En effet, Jésus y affirme qu’il est le seul à pouvoir répondre aux aspirations les plus fondamentales des êtres humains. Lui seul peut combler leur attente d’une vie pleine, libre, apaisée.
Mais les surprises ne s’arrêtent pas là : dans la suite de ses propos, Jésus déclare que croire en lui n’est possible qu’à ceux que le Père lui donne. A ceux qu’il appelle à mettre leur foi en lui, il dit donc, dans un même temps, que seul Dieu peut les ouvrir à une telle foi. N’y a-t-il pas là quelque chose d’irritant ?
Or, il serait faux de penser que Jésus multiplie à dessein les provocations. S’il joue avec les mots – nous faisant découvrir qu’ils ont plusieurs sens – Jésus ne se joue pourtant pas de nous.
En déclarant que Dieu seul peut nous ouvrir à la foi, il nous dit que celle-ci ne va pas sans détachement : si, dans la foi, nous reconnaissons que nous devons tout à Dieu, alors nous devrons aussi reconnaître que, dans la foi, nous ne pouvons rien revendiquer pour nous-mêmes ! Par la foi, nous sommes appelés à nous en remettre totalement au Seigneur. Ainsi, et ainsi seulement, nous deviendrons réellement frères et sœurs du Christ. Comme lui, nous vivrons du seul amour que Dieu est venu manifester à travers lui, et nous vivrons sans crainte. « Ceux qui croient au Fils vivront avec Dieu pour toujours. Et moi, au dernier jour, je les relèverai de la mort. »