2 juillet 2016
Samedi 2 Juillet 2016
Temps
Temps ordinaire
Semaine
Samedi
Complément
Psaumes 119, 41-48
41 Que vienne à moi, Seigneur, ton amour,
et ton salut, selon ta promesse.
42 J’aurai pour qui m’insulte une réponse,
car je m’appuie sur ta parole.
43 N’ôte pas de ma bouche la parole de vérité,
car j’espère tes décisions.
44 J’observerai sans relâche ta loi,
toujours et à jamais.
45 Je marcherai librement,
car je cherche tes préceptes.
46 Devant les rois je parlerai de tes exigences
et ne serai pas humilié.
47 Je trouve mon plaisir en tes volontés,
oui, vraiment, je les aime.
48 Je tends les mains vers tes volontés, je les aime,
je médite sur tes ordres.
Lectures du jour
Sujets de prière
Intentions de prière proposées par le Conseil œcuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d’Eglises réformées (CMER)
Oraison
Dieu tout-puissant,
ton Fils nous a promis que la puissance des enfers
ne l’emportera pas contre ton Eglise.
Nous t’en prions, hâte le jour
où tous les peuples entendront
le message de l’Evangile;
éclaire ceux qui dirigent les nations,
afin que l’Eglise puisse librement
proclamer ta Parole partout
et que le monde te connaisse,
toi le seul vrai Dieu,
et Celui que tu nous as envoyé,
Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur.
Cantique 46-10 (du recueil Alléluia)
Ouvre mes yeux, Seigneur
Commentaire
« Avec pleine assurance et librement ! »
Si Luc rappelle ainsi l’incrédulité du peuple de la promesse, qui s’inscrit dans la ligne de la non-écoute des prophètes par Israël, c’est pour souligner que, désormais, le salut est pour tous. Il nous laisse avec l’image de Paul comme témoin d’une Parole de vie, de libération, de guérison qui s’adresse toujours à nouveau à d’autres.
Et qui nous appelle, à sa suite, à laisser notre cœur, notre ouïe et notre vue s’affiner au contact de cette Parole, pour agir et témoigner en conséquence. Elle se donne à voir dans notre vie d’Eglise, comme aussi dans mes actions, paroles, pensées et sentiments personnels.
Malgré toutes les recherches, nul ne sait rien – sinon Dieu – de la mort de l’apôtre. Fut-il exécuté en 64, au cours de la furieuse persécution de l’empereur Néron, le paranoïaque ? A-t-il été décapité comme citoyen romain et comme la tradition l’indique ? Et encore : que fut sa vie de 62 à 64 ? Aurait-il recouvré la liberté et réalisé son projet (mentionné en Rm 15, 24) d’évangéliser l’Espagne avant qu’une nouvelle incarcération ne mette fin à cette liberté ?
Le plus important à retenir est ce dernier mot du v. 31 qui caractérise la diffusion de l’Evangile par Paul : «sine prohibitione» comme le traduit saint Jérôme dans l’ancienne version latine officielle de la Bible, la Vulgate – «sans entraves». La Parole n’est pas enchaînée, il est vrai… Merveilleux paradoxe !