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Tu me libères des querelles du peuple,Â
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au premier mot, ils m’obéissent.Â
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ces fils d’étrangers capitulent :Â
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Vive le Seigneur ! Béni soit mon Rocher !Â
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ce Dieu qui m’accorde la revanche,Â
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Tu me délivres de tous mes ennemis, †Â
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Aussi, je te rendrai grâce parmi les peuples,Â
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Il donne à son roi de grandes victoires, *Â
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Commentaire
Je tiens ta main…
Avec les mains, on peut beaucoup faire ! On peut même parler.
Mais le plus beau, c’est d’abandonner sa main dans une autre. Un petit geste, mais fort.
Voici l’enfant qui glisse sa menotte dans la main de son père, et cela peut signifier : j’ai foi en toi, tu me guides, tu es mon père et je suis ton enfant, ensemble nous resterons… Voici celle à qui on a demandé la main et qui a répondu « oui », c’est-à -dire : je crois en ton amour, je me remets à ta sollicitude et à ta protection, nous nous appartenons l’un l’autre et, quoi qu’il arrive, rien ne pourra nous séparer.
Est-il accord plus profond ? Dieu nous assure : « Je tiens ta main. » Il faut le lui redire, car nous ne tenons pas toujours bien la sienne. « Ne crains pas », répète-t-il. Car nous avons peur. Ne va-t-il pas nous emmener au-delà de nos forces ? Parfois, nous préférerions le conduire, lui, là où bon nous semble. Et puis, il y a tant d’autres mains tendues vers nous, prometteuses d’un bonheur plus évident.
Donnons-lui notre confiance, et il nous tiendra ! C’est heureux, car sa main guide et protège, relève des chutes et se lève pour bénir. Rien ne pourra nous en séparer. Alors, dans la sienne, notre propre main est libérée pour se tendre vers l’autre.