Mardi 2 Janvier 2018

Temps

Temps de Noël

Semaine

Mardi après l'octave de Noël

Complément

Psaume

Psaume 144 (143), 1-8

Heureux qui a pour Dieu le Seigneur

1
Béni soit le Seigneur, mon rocher ! †
 
Il exerce mes mains pour le combat, *
 
il m’entraîne à la bataille.

2
Il est mon allié, ma forteresse,
 
ma citadelle, celui qui me libère ;
 
il est le bouclier qui m’abrite,
 
il me donne pouvoir sur mon peuple.

3
Qu’est-ce que l’homme,
 
 pour que tu le connaisses, Seigneur, *
 
le fils d’un homme, pour que tu comptes avec lui ?
4
L’homme est semblable à un souffle,
 
ses jours sont une ombre qui passe.

5
Seigneur, incline les cieux et descends ;
 
touche les montagnes : qu’elles brûlent !
6
Décoche des éclairs de tous côtés,
 
tire des flèches et répands la terreur.

7
Des hauteurs, tends-moi la main, délivre-moi, *
 
sauve-moi du gouffre des eaux,
 
 de l’emprise d’un peuple étranger :
8
il dit des paroles mensongères,
 
sa main est une main parjure.

Lectures du jour

Commentaire

Me laisser « dés-emboîter »

Nicodème s’approche prudemment, de nuit : il mesure les risques. Lui, pharisien, défenseur de la loi, ne veut pas être vu avec ce fils de charpentier qui la remet en question avec une stupéfiante liberté.
Qu’il est habile Nicodème, lorsque, par des paroles admiratives, il paraît mettre Jésus en boîte. Mais la réponse de Jésus casse tous les schémas : « Tu dois naître de nouveau ». Il s’agit du Royaume et de l’Esprit.
Dans mes approches de Jésus, je suis appelé à me déplacer bien au-delà de ce que je crois avoir compris, de ce que j’ai appris, de ce dont je suis capable de rendre raison. Je dois être prêt à recommencer, repartir de zéro, retrouver l’Esprit qui habite dans le nourrisson : pleine confiance, paix, venir à la lumière du jour nouveau de l’Evangile. M’ouvrir au Souffle qui me dépasse et me laisser « dés-emboîter », moi si souvent pris dans les carcans des habitudes, d’un savoir parfois rabougri d’une religion spirituellement sobre, intellectuellement correcte.

Sujets de prière

Oraison

Au commencement, ô Dieu, ton Esprit planait comme un grand vent au-dessus de l’abîme du chaos et ce fut la création. A la turbulence de notre existence, aux courants incessants du monde contemporain, accorde les renaissances de ton Esprit! Aux courants de notre cœur, aux bouleversement du monde actuel, accorde le renouveau de ton Esprit puissant!

Cantique 35-09 (du recueil Alléluia)

Saint-Esprit, divin maître