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L’impie peut intriguer contre le juste13
le Seigneur se moque du méchant14
L’impie a tiré son épée, il a tendu son arc15
Mais l’épée lui entrera dans le cœur,16
Pour le juste, avoir peu de biens17
Car le bras de l’impie sera brisé,18
Il connaît les jours de l’homme intègre19
Pas de honte pour lui aux mauvais jours ;20
Mais oui, les impies disparaîtront21
L’impie emprunte et ne rend pas ;22
Ceux qu’il bénit posséderont la terre,23
Quand le Seigneur conduit les pas de l’homme,24
S’il trébuche, il ne tombe pas25
Jamais, de ma jeunesse à mes vieux jours,26
Chaque jour il a pitié, il prête ;
Commentaire
Attaché à ce qui fait vivre
Avec toute son armée, le puissant roi d'Assyrie poursuit sa marche contre Jérusalem. Après la prise d’une ville importante, il envoie au peuple un message déstabilisant et menaçant: Ézéchias — leur dit-il — vous livre à la mort par la faim et par la soif (v. 11). Pour ébranler au maximum leurs auditeurs, les officiers assyriens lisent ce message en hébreu.
Sennachérib poursuit sa tentative de déstabilisation en publiant une lettre qui dénigre le pouvoir du Dieu d’Ezéchias.
Pourtant les chambres du sanctuaire sont abondamment garnies de vivres, mises en réserve au jour de l'abondance (2 Ch 31.1-13). Et, grâce à l'aqueduc - tunnel qu’Ezéchias vient de construire, l'eau fraîche jaillit encore à l'intérieur même de la ville, jusqu’à ce qu’il soit entravé pour priver d’eau les potentiels assaillants.
Comment, dans nos vies, faire face à ce qui nous déstabilise ? Le comportement d’Ezékias propose un élément de réponse symbolique pour nous : « creuser » ensemble pour garder l’accès à l’eau qui fait vivre. (Voir Jean 4, 14)