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1
Ne t’indigne pas à la vue des méchants,Â
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2
aussi vite que l’herbe, ils se fanent ;Â
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3
Fais confiance au Seigneur, agis bien,Â
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4
mets ta joie dans le Seigneur :Â
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5
Dirige ton chemin vers le Seigneur,Â
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6
Il fera lever comme le jour ta justice,Â
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7
Repose-toi sur le SeigneurÂ
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8
Laisse ta colère, calme ta fièvre,Â
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9
les méchants seront déracinés,Â
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10
Encore un peu de temps : plus d’impie ;Â
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11
Les doux posséderont la terreÂ
Commentaire
Vivre son salut
Comme pasteur, lors d’un entretien de baptême, je demande volontiers aux parents ce qu’ils font dans leur vie quotidienne de leur propre baptême : peu de réponses, mais plutôt un étonnement devant une telle question.
Paul dit : « Mettez en œuvre votre salut », c.-à -d. traduisez concrètement dans votre vie quotidienne la joie du salut. Quelles conséquences est-ce que je tire de l’immense grâce que Dieu me fait de lui appartenir sans que je le « mérite » ?
Comment traduire ces notions théologiques (grâce et salut) en actes concrets au quotidien ?
Par exemple, une conséquence du salut par pure grâce est de gagner pour sa vie une estime de soi que personne ne saurait assombrir.
Que d’exigences dans nos vies professionnelles et familiales !
Quel beau repos de se savoir inconditionnellement aimé par Dieu !
Notre entourage peut être ardu, notre vie professionnelle exigeante, je peux même en arriver à réclamer plus de moi que ce dont je suis véritablement capable.
Et là , je dois me souvenir : Tu es aimé inconditionnellement, tu es sauvé de toute exigence, tu es libéré de toute attente à ton égard. Et du coup, tu es appelé à faire de même avec ton prochain. Sauvé, tu peux offrir à autrui un regard « sauvé ». Libéré, tu libères ton prochain. Aimé inconditionnellement, tu pourras d’autant mieux aimer les personnes que tu rencontres sur ton chemin de vie d’aujourd’hui.
Alors oui, je ne cherche pas à sauver ma vie mais à vivre mon salut !