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De tes demeures tu abreuves les montagnes,Â
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tu fais pousser les prairies pour les troupeaux,Â
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15
le vin qui réjouit le cÅ“ur de l’homme,Â
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Les arbres du Seigneur se rassasient,Â
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c’est là que vient nicher le passereau,Â
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aux chamois, les hautes montagnes,Â
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19
Tu fis la lune qui marque les tempsÂ
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20
Tu fais descendre les ténèbres, la nuit vient :Â
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21
le lionceau rugit vers sa proie,Â
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22
Quand paraît le soleil, ils se retirent :Â
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23
L’homme sort pour son ouvrage,Â
Commentaire
Quand les différends nous gâchent la vie!
Il semble y avoir de «l’eau dans le gaz» entre David et ses frères. On peut comprendre les frères aînés: le petit dernier semble mieux réussir dans la vie qu’eux-mêmes.
Lors d’entretiens suite à un deuil, je suis souvent confrontée à des situations de mésentente familiale.
L’envie et la jalousie peuvent gâcher toute une existence. Que faire alors pour prévenir cet état de fait?
Je n’ai pas de solution, juste des observations nées de ma modeste expérience d’aumônière d’hôpital.
Souvent, on développe la croyance que la mort d’un parent va effacer toutes les rancœurs et jalousies. Faux! La disparition d’un proche ne fait qu’exacerber ces dernières. La mort fait prendre conscience qu’il n’y a désormais plus aucune place pour un pardon, une explication ou une réconciliation possibles. S’installent alors la culpabilité, le regret et le sentiment de ne pas avoir «tout tenté».
Peut-être que ces jours, cette semaine qui succèdent au Jeûne fédéral – journée de reconnaissance et de prière pour la cohésion du pays – devraient ouvrir des opportunités pour renouer des liens, avoir une discussion avec un proche, un ami dont nous nous sommes éloignés ?
Je vous souhaite la même persévérance et le même courage que David, qui ne se laisse pas démonter par les réactions de son frère.