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Il envoie les ténèbres, tout devient ténèbres :29
il change les eaux en sang30
Des grenouilles envahissent le pays31
Il parle, et la vermine arrive :32
Au lieu de la pluie, il donne la grêle,33
il frappe les vignes et les figuiers,34
Il parle, et les sauterelles arrivent,35
qui mangent toute l’herbe du pays,36
Il frappe les fils aînés du pays,37
il fait sortir les siens chargés d’argent et d’or ;38
Et l’Égypte se réjouit de leur départ,39
Il étend une nuée pour les couvrir ;40
À leur demande, il fait passer des cailles,41
il ouvre le rocher : l’eau jaillit,42
Il s’est ainsi souvenu de la parole sacrée43
il a fait sortir en grande fête son peuple,44
Il leur a donné les terres des nations,45
pourvu qu’ils gardent ses volontés
Commentaire
La force de la communion fraternelle
Comme j’aurais voulu vivre au temps des premiers apôtres ! Tout paraît idéal ! Il semble que personne ne critique les autres membres de l’Eglise, personne ne calomnie ceux qui n’en sont pas, pas de propos hypocrites, pas de sourires entendus : que de l’amour !
Qu’est-ce qui permet à cette Eglise d’être si extraordinaire ? N’est-ce pas son zèle ? Son enthousiasme à vivre la foi ? Certes, ils étaient assidus à vivre le culte, mais ils saisissaient aussi toutes les occasions de vivre la communion fraternelle.
La communion fraternelle ? Est-ce simplement se côtoyer dans une Eglise ? Non ! Qui dit communion, dit qu’il se passe véritablement quelque chose entre les gens : un lien de cœur, une envie d’aimer, un respect en profondeur de l’autre et de son individualité. Ce respect de chacun avec ses différences se manifeste jusque dans le partage des biens, qui se font selon les besoins de chacun ! Certains reçoivent donc plus que les autres, mais il n’y a pas de jalousie. Pourquoi ? Parce que la richesse de leur vécu spirituel les amène à vivre dans l’allégresse et la simplicité de cœur. La crainte de Dieu les amène à considérer l’autre dans toute sa valeur. Et lorsque tous vivent dans cet état d’esprit, l’Eglise grandit et se développe.
Et moi, quelle part je prends et qu’est-ce que j’apporte à la communion fraternelle ?