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Mon Dieu, viens me délivrer ;3
Qu’ils soient humiliés, déshonorés,4
que l’humiliation les écrase,5
Mais tu seras l’allégresse et la joie6
Je suis pauvre et malheureux,Temps du carême
Jeudi
Deutéronome, Chap. 30, v. 15-20
Intentions de prière proposées par le Conseil oecuménique des Eglises (COE), Intentions de prière proposées par la Communion mondiale d'Eglises réformées (CMER)
Dieu tout-puissant,
accorde à tes fidèles de vivre le temps du carême
comme un entraînement au combat spirituel;
accorde-nous d’être plus forts pour résister à la tentation
et plus libres pour nous consacrer à ton service,
par Jésus-Christ, notre Seigneur.
C'est mon joyeux service
Commentaire
Différents et riches
Celui qui est différent est souvent perçu comme une menace parce qu’il met en évidence mes limites, parce qu’il interroge ma façon d’être. Ce qui est différent provoque toujours en moi une forme d’inquiétude, car sa différence indique que je ne peux pas cerner complètement l’être ou l’objet qui la porte, que je n’en suis pas maître. La différence devient alors source de conflit ou de rejet.
Dès ses premières pages, la Bible nous présente le projet que Dieu nous propose: faire de nos différences un lieu d’enrichissement, de croissance, de développement mutuel.
C’est bien cela que Dieu fait quand il ne cesse de proposer son alliance aux humains. Faire de nos différences un lieu de vie en abondance.
C’est encore cela que vient proposer le Christ en rencontrant notre humanité: que nous soyons un corps en articulant nos différences, et non en les gommant ou en les niant. Ce qui revient à dire que notre unité profonde ne peut venir que de l’articulation de ce que nous sommes, avec les autres différents.
C’est un projet pour l’humanité tout entière que l’Eglise a pour mission de rendre crédible dès aujourd’hui. Un projet auquel chacun de nous est invité à prendre part, un travail de chaque jour!
Dans le chapitre 12, Paul partage ses réflexions sur la vie pratique du chrétien, en commençant par le culte. Et précisément à ce moment, Paul utilise un petit mot qui change toute la compréhension de ce développement: «puisque».
Ce petit mot indique que notre vie chrétienne est une conséquence de l’action de Dieu pour nous. Que la bonté de Dieu (sa grâce inconditionnelle) précède toute chose. Que cette bonté dépasse toute chose et subsiste à toute chose.