1
Bénis le Seigne
ur, ô mon âme ;
Seigneur mon Die
u, tu es si grand !
Revêt
u de magnificence,
2
tu as pour mantea
u la lumière !
Comme une tenture, tu dépl
oies les cieux,
3
tu élèves dans leurs ea
ux tes demeures ;
des nuées, tu te f
ais un char,
tu t’avances sur les
ailes du vent ;
4
tu prends les v
ents pour messagers,
pour serviteurs, les fl
ammes des éclairs.
5
Tu as donné son ass
ise à la terre :
qu’elle reste inébranl
able au cours des temps.
6
Tu l’as vêtue de l’ab
îme des mers :
les eaux couvraient m
ême les montagnes ;
7
à ta menace, elles pr
ennent la fuite,
effrayées par le tonn
erre de ta voix.
8
Elles passent les montagnes, se r
uent dans les vallées
vers le lieu que tu leur
as préparé.
9
Tu leur imposes la lim
ite à ne pas franchir :
qu’elles ne reviennent jam
ais couvrir la terre.
10
Dans les ravins tu fais jaill
ir des sources
et l’eau chemine aux cre
ux des montagnes ;
11
elle abreuve les b
êtes des champs :
l’âne sauvage y c
alme sa soif ;
12
les oiseaux séjo
urnent près d’elle :
dans le feuillage on ent
end leurs cris.
~
Commentaire
Un grand mystère dans ma vie…
Pourquoi est-ce David qui a été choisi parmi les huit fils de Jessé ?
Cette question me ramène à une interrogation qui m’habite depuis que j’ai travaillé à l’hôpital en tant qu’aumônière: «Pourquoi, face aux mêmes épreuves traversées, certaines personnes peuvent-elles rebondir, alors que d’autres s’écroulent ?»
Je déteste penser qu’il s’agit-là d’une «élection divine», d’un privilège que certains posséderaient.
Je pourrais imaginer que c’est une question de foi… mais j’ai rencontré des malades se disant athées et ayant une force de résilience étonnante.
Alors ? Cela serait-il dû à notre éducation ?
A-t-on affaire à une injustice ?
Je reste avec ce mystère dans ma vie. Mais je suis toujours très touchée et persuadée que dans chaque être humain, il y a une parcelle de Dieu, capable de «soulever des montagnes» et de faire face aux pires événements.
D’après le texte de ce jour, je constate également que les critères humains de Samuel ne sont pas les critères divins. Peut-être est-ce là une partie de la réponse ?... Seule demeure une certitude : « Le Jour viendra où je connaîtrai de manière complète, comme Dieu maintenant me connaît » (1 Co 13).