Mercredi 17 Février 2016

Temps

Temps du carême

Semaine

Mercredi de la première semaine

Complément

Psaume

Psaume 9a

Tu as jugé avec justice

2
De tout mon cœur, Seigneur, je rendrai grâce,
 
je dirai tes innombrables merveilles ;
3
pour toi, j’exulterai, je danserai,
 
je fêterai ton nom, Dieu Très-Haut.

4
Mes ennemis ont battu en retraite,
 
devant ta face, ils s’écroulent et périssent.
5
Tu as plaidé mon droit et ma cause,
 
tu as siégé, tu as jugé avec justice.

6
Tu menaces les nations, tu fais périr les méchants,
 
à tout jamais tu effaces leur nom.
7
L’ennemi est achevé, ruiné pour toujours,
 
tu as rasé des villes, leur souvenir a péri.

8
Mais il siège, le Seigneur, à jamais :
 
pour juger, il affermit son trône ;
9
il juge le monde avec justice
 
et gouverne les peuples avec droiture.

10
Qu’il soit la forteresse de l’opprimé,
 
sa forteresse aux heures d’angoisse :
11
ils s’appuieront sur toi, ceux qui connaissent ton nom ;
 
jamais tu n’abandonnes, Seigneur, ceux qui te cherchent.

12
Fêtez le Seigneur qui siège dans Sion,
 
annoncez parmi les peuples ses exploits !
13
Attentif au sang versé, il se rappelle,
 
il n’oublie pas le cri des malheureux.

14
Pitié pour moi, Seigneur,
 
 vois le mal que m’ont fait mes adversaires, *
 
toi qui m’arraches aux portes de la mort ;
15
et je dirai tes innombrables louanges
 
 aux portes de Sion, *
 
je danserai de joie pour ta victoire.

16
Ils sont tombés, les païens, dans la fosse qu’ils creusaient ;
 
aux filets qu’ils ont tendus, leurs pieds se sont pris.
17
Le Seigneur s’est fait connaître : il a rendu le jugement,
 
il prend les méchants à leur piège.

18
Que les méchants retournent chez les morts,
 
toutes les nations qui oublient le vrai Dieu !
19
Mais le pauvre n’est pas oublié pour toujours :
 
jamais ne périt l’espoir des malheureux.

20
Lève-toi, Seigneur : qu’un mortel ne soit pas le plus fort,
 
que les nations soient jugées devant ta face !
21
Frappe-les d’épouvante, Seigneur :
 
que les nations se reconnaissent mortelles !

Lectures du jour

Commentaire

Artisans de paix

De la mise en garde concernant les « petits » scandalisés, voire exclus, on passe à une instruction sur les conflits dans la communauté : ce passage nous offre un aperçu de la discipline en cours dans l’Eglise de Matthieu en cas de « problème ». C’est que les tensions inter- et intra- communautaires peuvent « scandaliser », représenter une occasion de chute à l’intérieur comme à l’extérieur.
Les étapes de dialogue proposées : entre quatre yeux, puis en groupe restreint et enfin en communauté, montrent la préférence qu’il faut accorder au dialogue fraternel. Et la méfiance qu’il faut avoir envers l’arbitraire et la précipitation dans les mesures disciplinaires. Peut-être y a-t-il aussi une critique indirecte du rigorisme juridique pratiqué alors dans la synagogue.
En tout cas, il s’agit encore une fois de ménager les « petits », ceux que les tensions ecclésiales pourraient dégoûter, mener à « jeter le bébé avec l’eau du bain ». Le v. 18 rend attentif, une fois de plus, à ce qui se joue dans la communauté : c’est de l’ordre du Royaume !
Et s’il arrive qu’on ne puisse plus « parler d’une même voix », que la « symphonie » se révèle impossible, c’est peut-être le signe que Jésus n’est pas là et qu’il faut, de toute urgence, retrouver sa présence par la prière ! Elle est promise au « petit » nombre qui l’implorera.

Sujets de prière

Oraison

Dieu notre Père,
tu as promis que si deux ou trois s’unissaient
pour demander quoi que ce soit en ton nom,
cela leur serait accordé;
fais croître la communion de ceux qui te prient,
apprends-nous à pardonner à nos frères et soeurs,
et, nous t’en prions, comble notre attente,
non pas selon notre volonté, mais selon la tienne,
par le Christ, notre Seigneur.

Cantique 21-16 (du recueil Alléluia)

Avec toi, tous ensemble