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Vers Dieu, je crie mon appel !3
Au jour de la détresse, je cherche le Seigneur ; †4
Je me souviens de Dieu, je me plains ;5
Tu refuses à mes yeux le sommeil ;6
Je pense aux jours d’autrefois,7
la nuit, je me souviens de mon chant,8
Le Seigneur ne fera-t-il que rejeter,9
Son amour a-t-il donc disparu ?10
Dieu oublierait-il d’avoir pitié,11
J’ai dit : « Une chose me fait mal,12
Je me souviens des exploits du Seigneur,13
je me redis tous tes hauts faits,
Commentaire
L'Esprit habite en nous
L'apôtre sollicite pour ses destinataires « un esprit de sagesse et de révélation ». On a longuement débattu pour savoir s'il parlait de l'Esprit par lequel Dieu se révèle ou de l'esprit qui désigne une attitude imprégnée de sagesse. Or il n'y a pas de frontière entre le transcendant et l'immanent, Dieu n'étant pas une réalité lointaine, mais une réalité cachée tout au fond de chacun.
C'est par la foi qu'on le fait surgir à la lumière. L'Esprit de Dieu qui habite en nous est dans une relation dynamique avec notre esprit. Comme Paul l'écrira en Romains 8, 16, « l'Esprit par lequel nous reconnaissons Dieu comme notre Père atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu ». Il nous fait reconnaître le pouvoir de Dieu à l'œuvre en nous.
Cette force et énergie de Dieu, Paul l'illustre ici par la résurrection de Jésus d'entre les morts. La force que Dieu a mise en œuvre dans la résurrection du Christ est la même que celle qui est à l'œuvre en celui qui croit.
Ce parallélisme entre la résurrection du Christ et notre vie à nous, je ne le vois donc pas comme une résurrection à la fin des temps, mais comme ce qui nous est accordé jour après jour.
Chaque matin quand je me lève pour une nouvelle journée sous le regard de Dieu et que mon esprit retrouve la confiance que son Esprit se renouvelle en moi, c'est chaque fois une résurrection, « où avec le Christ, je me lève d'entre les morts », avec une nouvelle espérance.