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Je bénirai le Seigneur en tout temps,3
Je me glorifierai dans le Seigneur :4
Magnifiez avec moi le Seigneur,5
Je cherche le Seigneur, il me répond :6
Qui regarde vers lui resplendira,7
Un pauvre crie ; le Seigneur entend :8
L’ange du Seigneur campe à l’entour9
Goûtez et voyez : le Seigneur est bon !10
Saints du Seigneur, adorez-le :11
Des riches ont tout perdu, ils ont faim ;
Commentaire
Mais, où est la clé ?
Un fils joyeux jubile devant son père ; le lien d'intimité profonde avec lui l'inonde. Il se réjouit même de ce que ce lien, ce lieu soient inaccessibles et incompréhensibles à ceux qui veulent le maîtriser. C'est une « disposition paternelle bienveillante » (v. 26, TOB), qui lui donne la liberté d'ouvrir cette relation privilégiée à tous ceux qui sont dans une attitude de fils, comme les tout-petits. Il leur en donne la clé d'accès. Avec eux, il développe une fratrie bien-aimée.
Ce « cri de joie » (v. 25) est public, il veut rendre cette relation célèbre, afin que les tout-petits et ceux qui leur ressemblent l'entendent et se joignent à lui dans cette relation privilégiée avec son Père.
Comment ce cri résonne-t-il en moi ?
Et voilà que ce cri joyeux se transforme en appel à ces autres petits que sont les « fatigués » d'aujourd'hui, ceux dont le fardeau est lourd : il leur manque toujours un peu de temps ; il y a toujours « un peu trop » ; et même dans l'abondance, il reste une tension pénible.
Venez ! Voici la clé d'accès à un autre style de vie, à une autre manière d'être en relation avec soi, avec les autres et le monde ! Venez dans la proximité de celui qui est en lien avec son père ! La clé consiste à se mettre dans la posture d'un « à preneur » (Chouraqui), auprès de lui. Et là, découvrir progressivement le secret de la vie, de sa vie d'homme, de fils bien-aimé et libre.