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14
Dieu, la sainteté est ton chemin !Â
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15
Tu es le Dieu qui accomplis la merveille,Â
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16
tu rachetas ton peuple avec puissance,Â
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17
Les eaux, en te voyant, Seigneur, †Â
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18
Les nuages déversèrent leurs eaux, †Â
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19
Au roulement de ta voix qui tonnait, †Â
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20
Par la mer passait ton chemin, †Â
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21
Tu as conduit comme un troupeau ton peupleÂ
Commentaire
Tu te laisses aller…
A la demande de son épouse Sara qui était stérile, Abraham eut un fils, Ismaël, avec leur esclave Agar. Il représente leurs efforts humains pour s’assurer une descendance. Isaac, né de Sara alors qu’on ne l’attendait plus, représente le don offert par Dieu selon sa promesse.
Les Galates, en s’imposant certaines pratiques, cherchent à maîtriser leur relation à Dieu, et à obtenir ses faveurs par leurs efforts. C’est une relation de dépendance. La relation que Dieu leur propose est autre : une relation de liberté et de confiance, qui implique un lâcher prise. « Chasser l’esclave », c’est renoncer à vouloir toujours tout maîtriser et à s’imposer des exigences inutiles.
Nous sommes très forts pour nous mettre des contraintes dans notre vie de foi.
Dans mon adolescence, j’avais décidé de faire ma prière tous les soirs. Une discipline qui peut faire du bien…sauf quand on en fait une corvée : « Tu devrais prier au moins tant de temps, sinon cela ne vaut pas la peine ; même si tu as sommeil, fais-le, sinon tu vas te laisser aller ; as-tu bien pensé à tout le monde dans ta prière ? » Jusqu’au jour où je me suis rendu compte que la meilleure manière de prier, cela peut être… de se laisser aller ! Lâcher la bride à ses pensées, les laisser vagabonder, s’entretenir avec Dieu de tout et de rien. Se confier, tout simplement.