Â
2
Seigneur mon Dieu, tu es mon refuge !Â
Â
3
Sinon ils vont m’égorger, tous ces fauves,Â
Â
4
Seigneur mon Dieu, si j’ai fait cela,Â
Â
5
si j’ai causé du tort à mon alliéÂ
Â
6
que l’ennemi me poursuive, qu’il m’atteigne *Â
Â
Â
7
Dans ta colère, Seigneur, lève-toi, †Â
Â
Â
8
Une assemblée de peuples t’environne : †Â
Â
9
Seigneur qui arbitres les nations.Â
Â
Â
10
Mets fin à la rage des impies,Â
Â
Â
Â
11
J’aurai mon bouclier auprès de Dieu,Â
Â
12
Dieu juge avec justice ;Â
Â
13
 l’homme qui ne se reprend pas.Â
Â
Â
14
Il se prépare des engins de mort ;Â
Â
15
Qui conçoit le mal et couve le crimeÂ
Â
16
Qui ouvre une fosse et la creuseÂ
Â
17
Son mauvais coup lui revient sur la tête,Â
Â
18
Je rendrai grâce au Seigneur pour sa justice,Â
Commentaire
Un pour cent égale cent pour cent
Encadrée par deux mentions de la Présence de Dieu, les « faces du Père céleste » (vv. 10 et 14) comme cela se disait dans la pensée sémitique, cette petite parabole du mouton égaré – après tout, ce n’est jamais que le un pour cent du troupeau – précise encore l’enjeu du soin apporté aux « petits » tel que le situait le texte d’hier et notre commentaire.
Dans leur désir d’être considérés ou leur crainte de manquer à l’objectif fixé, combien de responsables de communautés, politiques, religieux, associatifs se permettent, en se donnant les raisons les plus « rationnelles », de regarder de haut ou négliger les « quelconques ». Ils sont inconscients des blessures et des égarements qu’ils provoquent en choisissant au nom du plus grand nombre de sacrifier l’isolé, le marginal, le boiteux. C’est à eux que s’adresse cette parabole. Avec force, elle affirme : « Il n’en va pas ainsi du règne de Dieu ! La volonté du Père est qu’aucun de ces petits ne se perde, pas un seul ! »
Pour Dieu et pour ceux qui désirent suivre Jésus, chacun est unique, chacun est digne de considération, chacun est appelé au salut !
Sommes-nous prêts à laisser s’opérer en nous cette conversion du regard ?