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2
Heureux qui pense au pauvre et au faible :Â
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3
Il le protège et le garde en vie, heureux sur la terre.Â
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4
Le Seigneur le soutient sur son lit de souffrance :Â
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5
J’avais dit : « Pitié pour moi, Seigneur,Â
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6
Mes ennemis me condamnent déjà  :Â
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7
Si quelqu’un vient me voir, ses propos sont vides ;Â
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8
Unis contre moi, mes ennemis murmurent,Â
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9
« C’est un mal pernicieux qui le ronge ;Â
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10
Même l’ami, qui avait ma confianceÂ
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11
Mais toi, Seigneur, prends pitié de moi ;Â
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12
Oui, je saurai que tu m’aimesÂ
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13
Dans mon innocence tu m’as soutenuÂ
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14
Béni soit le Seigneur,Â
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Commentaire
L'amour retrouvé
« Consolez, consolez mon peuple », telle est la recommandation de Dieu.
Les trois colonnes de l'identité juive s'étaient écroulées aux temps de la déportation à Babylone. Le pays avait été occupé, le temple détruit et le roi Sédécias tué. Tout n'était plus que ruines et désolation. Exilés depuis plus d'un demi-siècle, ceux de Juda avaient certainement perdu tout espoir de retrouver leur terre.
Mais voilà que la parole de Yahvé se fait entendre. Une parole de consolation, un rappel pour signifier à son peuple que sa bonté envers lui ne s'est jamais éteinte et que sa fidélité ne tarit pas.
Dieu envoie un message d'espoir à son peuple. Ce message précède sa visite. Il ne s'adresse pas à un peuple, mais à « son » peuple.
Aujourd’hui, chère amie, cher ami, je suis chargé de te transmettre ce message de la part de celui à qui tu appartiens et qui t'appelle « ma » fille, « mon » fils. Es-tu dans ‘l'exil’ de la maladie, de la souffrance psychique, de la misère affective, de l'échec social ?
Reçois ce message de la part de ton Dieu, car il s'adresse à ton cœur, comme il a été adressé autrefois au cœur de Jérusalem : Dieu t'aime encore, même au creux de la vague.
Est-ce pour un résultat positif immédiat ?
Peut-être pas forcément, mais il veut que tu entendes ceci : sa Parole pour toi, sa fidélité subsistent éternellement.