2
Heureux qui pense au pa
uvre et au faible :
le Seigneur le sauve au jo
ur du malheur !
3
Il le protège et le garde en vie, heure
ux sur la terre.
Seigneur, ne le livre pas à la merc
i de l’ennemi !
4
Le Seigneur le soutient sur son l
it de souffrance :
si malade qu’il s
oit, tu le relèves.
5
J’avais dit : « Pitié pour m
oi, Seigneur,
guéris-moi, car j’ai péch
é contre toi ! »
6
Mes ennemis me cond
amnent déjà :
« Quand sera-t-il mort ? son n
om, effacé ? »
7
Si quelqu’un vient me voir, ses prop
os sont vides ;
il emplit son cœur de pensées méchantes,
il sort, et dans la r
ue il parle.
8
Unis contre moi, mes ennem
is murmurent,
à mon sujet, ils prés
agent le pire :
9
« C’est un mal pernicie
ux qui le ronge ;
le voilà couché, il ne pourra pl
us se lever. »
10
Même l’ami, qui av
ait ma confiance
et partageait mon pain, m’a frapp
é du talon.
11
Mais toi, Seigneur, prends piti
é de moi ;
relève-moi, je leur rendr
ai ce qu’ils méritent.
12
Oui, je saur
ai que tu m’aimes
si mes ennemis ne chantent p
as victoire.
13
Dans mon innocence tu m’
as soutenu
et rétabli pour toujo
urs devant ta face.
14
Béni soit le Seigneur,
Die
u d’Israël, *
depuis toujours et pour toujours !
Am
en ! Amen !
Commentaire
L'amour retrouvé
« Consolez, consolez mon peuple », telle est la recommandation de Dieu.
Les trois colonnes de l'identité juive s'étaient écroulées aux temps de la déportation à Babylone. Le pays avait été occupé, le temple détruit et le roi Sédécias tué. Tout n'était plus que ruines et désolation. Exilés depuis plus d'un demi-siècle, ceux de Juda avaient certainement perdu tout espoir de retrouver leur terre.
Mais voilà que la parole de Yahvé se fait entendre. Une parole de consolation, un rappel pour signifier à son peuple que sa bonté envers lui ne s'est jamais éteinte et que sa fidélité ne tarit pas.
Dieu envoie un message d'espoir à son peuple. Ce message précède sa visite. Il ne s'adresse pas à un peuple, mais à « son » peuple.
Aujourd’hui, chère amie, cher ami, je suis chargé de te transmettre ce message de la part de celui à qui tu appartiens et qui t'appelle « ma » fille, « mon » fils. Es-tu dans ‘l'exil’ de la maladie, de la souffrance psychique, de la misère affective, de l'échec social ?
Reçois ce message de la part de ton Dieu, car il s'adresse à ton cœur, comme il a été adressé autrefois au cœur de Jérusalem : Dieu t'aime encore, même au creux de la vague.
Est-ce pour un résultat positif immédiat ?
Peut-être pas forcément, mais il veut que tu entendes ceci : sa Parole pour toi, sa fidélité subsistent éternellement.