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Au lieu de la pluie, il donne la grêle,Â
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il frappe les vignes et les figuiers,Â
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Il parle, et les sauterelles arrivent,Â
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qui mangent toute l’herbe du pays,Â
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Il frappe les fils aînés du pays,Â
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il fait sortir les siens chargés d’argent et d’or ;Â
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Et l’Égypte se réjouit de leur départ,Â
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Il étend une nuée pour les couvrir ;Â
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À leur demande, il fait passer des cailles,Â
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il ouvre le rocher : l’eau jaillit,Â
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Il s’est ainsi souvenu de la parole sacréeÂ
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il a fait sortir en grande fête son peuple,Â
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44
Il leur a donné les terres des nations,Â
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pourvu qu’ils gardent ses volontésÂ
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Commentaire
Pour que viennent des temps de rafraîchissement !
Les Juifs ont pensé bien faire, mais réalisent maintenant qu’ils ont commis le pire des péchés : mettre à mort le Fils de Dieu !
Comment pourraient-ils en être pardonnés ? Seule la grâce le peut !
Pas besoin de se flageller ! Ils doivent se convertir, c’est-à -dire changer la disposition intérieure de leur cœur, changer de regard sur eux-mêmes et sur Dieu. Si jusque-là ils s’étaient focalisés sur l’objectif de vivre de manière irréprochable, ils sont appelés maintenant à lever le regard vers Dieu pour accueillir son pardon, venir à lui et se laisser réconcilier.
Dans nos vies aussi, nous pouvons avoir l’impression d’être à jamais impardonnables.
La grâce est seule efficace pour nous laver et nous restaurer aux yeux de Dieu … et aussi à nos propres yeux.
Parfois l’on reproche aux chrétiens de ne pas prendre au sérieux l’enseignement de leur Maître au point de s’en laisser déranger – ce qui correspond à le rejeter. De même qu’ils ont tenu – et parfois persistent à tenir – les Juifs pour responsables de la mort de Jésus.
Toutefois c’est le regard de Dieu sur nous qui importe, et non celui des hommes.
Se convertir, revenir à Dieu, c’est un lâcher prise total : se tourner résolument vers le seul qui puisse effacer définitivement tous nos péchés ; ouvrir la porte de nos vies à un renouveau en profondeur ; accueillir un temps de rafraîchissement.
Des torrents d’eau fraîche qui nous inondent et nous désaltèrent, la grâce de Dieu qui coule sur nous et en nous … : quelle abondance et quel cadeau !