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Vers Dieu, je crie mon appel !3
Au jour de la détresse, je cherche le Seigneur ; †4
Je me souviens de Dieu, je me plains ;5
Tu refuses à mes yeux le sommeil ;6
Je pense aux jours d’autrefois,7
la nuit, je me souviens de mon chant,8
Le Seigneur ne fera-t-il que rejeter,9
Son amour a-t-il donc disparu ?10
Dieu oublierait-il d’avoir pitié,11
J’ai dit : « Une chose me fait mal,12
Je me souviens des exploits du Seigneur,13
je me redis tous tes hauts faits,
Commentaire
Question d’intérêt
Les « dieux qui n’en sont pas » du verset 8 et les « éléments du monde » dont il est question aux versets 3 et 9 désignent probablement des forces de la nature ou des forces spirituelles auxquelles on se référait pour diriger sa vie. S’efforcer de plaire à ces divinités, c’est leur accorder un pouvoir qu’elles n’ont pas. Dieu ne se recherche pas, car c’est lui qui vient nous chercher, qui a reconnu son enfant en nous. « Connaître » a ici son sens fort de relation personnelle, qui touche au plus profond de l’être humain… Les Galates sont ainsi au centre d’un réseau d’influences : il y a ces divinités sans consistance qui ont fait partie de leurs croyances jusqu’ici, ces légalistes qui s’efforcent de leur faire accepter un minimum de rites, il y a Paul aussi, qui s’inquiète pour eux, et ce Dieu qui leur propose un chemin de vie et de liberté… Que les Galates réfléchissent : qui agit vraiment dans leur intérêt ? Qui agit pour se faire bien voir et se donner de l’importance ? Qui agit au contraire pour leur bien ?
Cela nous interpelle quant à ce qui régit nos vies : à qui ou à quoi accordons-nous du pouvoir ? Qu’est-ce qui nous influence dans notre manière de vivre ? Aucune présence ne pourra être plus forte que la présence du Père au cœur de notre vie.