1
Écoute, Seigne
ur, réponds-moi,
car je suis pa
uvre et malheureux.
2
Veille sur moi qui suis fid
èle, ô mon Dieu,
sauve ton serviteur qui s’appu
ie sur toi.
3
Prends pitié de m
oi, Seigneur,
toi que j’app
elle chaque jour.
4
Seigneur, réjou
is ton serviteur :
vers toi, j’él
ève mon âme !
5
Toi qui es b
on et qui pardonnes,
plein d’amour pour tous ce
ux qui t’appellent,
6
écoute ma pri
ère, Seigneur,
entends ma v
oix qui te supplie.
7
Je t’appelle au jo
ur de ma détresse,
et toi, Seigne
ur, tu me réponds.
8
Aucun parmi les die
ux n’est comme toi,
et rien n’ég
ale tes œuvres.
~
9
Toutes les nations, que tu as faites,
viendront se prostern
er devant toi *
et rendre gloire à ton n
om, Seigneur,
10
car tu es grand et tu f
ais des merveilles,
toi, Die
u, le seul.
11
Montre-moi ton chem
in, Seigneur, †
que je marche suiv
ant ta vérité ;
unifie mon cœur pour qu’il cr
aigne ton nom.
12
Je te rends grâce de tout mon cœur,
Seigne
ur mon Dieu,
toujours je rendrai gl
oire à ton nom ;
13
il est grand, ton amo
ur pour moi :
tu m’as tiré de l’ab
îme des morts.
~
14
Mon Dieu, des orgueilleux se l
èvent contre moi, †
des puissants se sont ligu
és pour me perdre :
ils n’ont pas souc
i de toi.
15
Toi, Seigneur,
Dieu de tendr
esse et de pitié, *
lent à la colère,
plein d’amo
ur et de vérité !
16
Reg
arde vers moi,
prends piti
é de moi.
Donne à ton servite
ur ta force,
et sauve le f
ils de ta servante.
17
Accomplis un s
igne en ma faveur ; †
alors mes ennem
is, humiliés, *
verront que toi, Seigneur,
tu m’
aides et me consoles.
Commentaire
Magie d’Egypte versus puissance de Dieu
Qu’a-t-il servi à Moïse de connaître le nom de Dieu – c’est-à-dire de tout savoir sur Dieu, d’exercer une fonction de ‘théologien’ – puisqu’il n’était pas prêt à lui obéir? Pourtant Dieu l’a choisi et il l’enverra. Avec amour, avec patience, il lui montre qu’il n’a rien à craindre et qu’une force ‘surnaturelle’ lui sera accordée en vue d’accomplir son ambassade auprès de Pharaon.
Mais la promesse solennelle de cet appui divin ne convainc pas Moïse.
Que lui restera-t-il en quittant la montagne sainte de l’Horeb? Rien de plus que ce qu’il avait en arrivant: un bâton. Son bâton de berger, que Dieu a changé en serpent, certes, mais qui est redevenu simple bâton …
Simple bâton? Pas tout à fait, car c’est avec lui que Moïse fera les signes attendus.
Les prodiges du serpent et de la lèpre évoquent le climat de magie dans lequel Moïse baignait en Egypte. Israël, qui a dû lutter chez lui contre la séduction de la magie, a aimé montrer par de tels récits que la puissance du Seigneur et de ses envoyés est en tout cas plus forte que tous ces procédés obscurs.
Je n’ai pas de bâton dans ma main. Mais j’ai ma vie, les objets de tous les jours, mon stylo ou mon smartphone, ma bible et ses notes de bas de page ou des commentaires bibliques.
Et j’ai l’appel toujours nouveau de Dieu.
Je lui demande de me rendre capable de vous faire signe, de vous appeler, comme je l’ai été, à vous mettre debout, de vous inviter à croire, à cheminer dans l’espérance.