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2
Tu as aimé, Seigneur, cette terre,Â
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3
tu as ôté le péché de ton peuple,Â
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4
tu as mis fin à toutes tes colères,Â
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5
Fais-nous revenir, Dieu, notre salut,Â
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6
Seras-tu toujours irrité contre nous,Â
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7
N’est-ce pas toi qui reviendras nous faire vivreÂ
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8
Fais-nous voir, Seigneur, ton amour,Â
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9
J’écoute : que dira le Seigneur Dieu ? †Â
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10
Son salut est proche de ceux qui le craignent,Â
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11
Amour et vérité se rencontrent,Â
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12
la vérité germera de la terreÂ
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13
Le Seigneur donnera ses bienfaits,Â
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14
La justice marchera devant lui,Â
Commentaire
Sauvés, mais pas à l’abri !
« Puisque nous travaillons avec Dieu… » Rien que ça ! … Alors, plus rien ne peut nous tirer en arrière, ou bien ?
Pourtant oui ! – Comme souvent au fil des lettres de Paul, d’un demi-verset à l’autre, tout bascule : « ne négligez pas la grâce que vous avez reçue ! » Ah bon, on n’est pas à l’abri de tout recommencer à zéro ?
Eh oui, collaborateurs de Dieu, on peut en arriver à négliger la grâce. Sauvés nous sommes, mais à l’abri de rien en somme ! Collaborateurs de Dieu, mais si souvent hors service...
Ces à -coups de notre foi peuvent déstabiliser, éjecter, « scandaliser » les humains pour qui le Christ est venu jusqu’à en mourir.
Alors Paul nous emmène à travers tous les contrastes, comme sur des montagnes russes – pour voir si on a « le cœur et la grâce » bien accrochés !
Il dit l’écartèlement entre ce dont les équipiers de Dieu sont porteurs – la bonne nouvelle de la réconciliation – et ce par quoi ils doivent souvent passer (versets 4 à 7). « Considérés comme menteurs, nous disons pourtant la vérité… On nous attriste, nous sommes toujours joyeux…». Comme avec les « vases d’argile » (ch. 4,7-11), la dynamique du Dieu sauveur est à l’œuvre, la vie de Jésus travaille à travers mille mots. A nous, croyants de tous les temps aux prises avec les pressions et contraintes, de saisir le message et d’en vivre à nouveau !