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Tu as aimé, Seigneur, cette terre,3
tu as ôté le péché de ton peuple,4
tu as mis fin à toutes tes colères,5
Fais-nous revenir, Dieu, notre salut,6
Seras-tu toujours irrité contre nous,7
N’est-ce pas toi qui reviendras nous faire vivre8
Fais-nous voir, Seigneur, ton amour,9
J’écoute : que dira le Seigneur Dieu ? †10
Son salut est proche de ceux qui le craignent,11
Amour et vérité se rencontrent,12
la vérité germera de la terre13
Le Seigneur donnera ses bienfaits,14
La justice marchera devant lui,
Commentaire
Sauvés, mais pas à l’abri !
« Puisque nous travaillons avec Dieu… » Rien que ça ! … Alors, plus rien ne peut nous tirer en arrière, ou bien ?
Pourtant oui ! – Comme souvent au fil des lettres de Paul, d’un demi-verset à l’autre, tout bascule : « ne négligez pas la grâce que vous avez reçue ! » Ah bon, on n’est pas à l’abri de tout recommencer à zéro ?
Eh oui, collaborateurs de Dieu, on peut en arriver à négliger la grâce. Sauvés nous sommes, mais à l’abri de rien en somme ! Collaborateurs de Dieu, mais si souvent hors service...
Ces à-coups de notre foi peuvent déstabiliser, éjecter, « scandaliser » les humains pour qui le Christ est venu jusqu’à en mourir.
Alors Paul nous emmène à travers tous les contrastes, comme sur des montagnes russes – pour voir si on a « le cœur et la grâce » bien accrochés !
Il dit l’écartèlement entre ce dont les équipiers de Dieu sont porteurs – la bonne nouvelle de la réconciliation – et ce par quoi ils doivent souvent passer (versets 4 à 7). « Considérés comme menteurs, nous disons pourtant la vérité… On nous attriste, nous sommes toujours joyeux…». Comme avec les « vases d’argile » (ch. 4,7-11), la dynamique du Dieu sauveur est à l’œuvre, la vie de Jésus travaille à travers mille mots. A nous, croyants de tous les temps aux prises avec les pressions et contraintes, de saisir le message et d’en vivre à nouveau !